J’ai particulièrement apprécié Les cités disparues, un ouvrage d’Annalee Newitz paru chez Calmann-Levy, avec en sous-titre « Voyage insolite aux origines de nos civilisations ».
Ici, il n’est pas question d’une immersion parmi les rares peuples racines qui survivent sur la planète, tel celui d’Amazonie dont le président Lula a promis de s’occuper de manière enfin positive, mais d’une autre approche qui consiste à plonger le lecteur dans une passionnante découverte de quatre brillantes cités d’autrefois.
À savoir, Çatal Höyük en Turquie considérée comme l’une des premières villes de l’histoire de l’humanité, ensuite Pompéi, puis Angkor et Cahokia aux États-Unis.
Avec Annalee Newitz, on sort de l’imaginaire, de récits d’aventures en vogue à une certaine époque.
La mise au point est explicite en ce sens : « Le mythe des cités perdues occulte la réalité des voies empruntées par les populations pour détruire leur civilisation. »
La cité d’Angkor n’a-t-elle pas disparu à cause d’une crise climatique ?
Cet essai propose une réalité non romancée de « quatre exemples de désertion urbaine, spectaculaires entre tous, de l’histoire humaine. »
Cette réflexion met en relief des problématiques actuelles et, du coup, éclaire la situation de différentes villes tout en évoquant l’avenir.
Comme le souligne cet ouvrage : « Nous fonçons vers un futur dans lequel les métropoles seront devenues invivables, mais où les solutions de remplacement se révéleront pires encore. »
Les quatre cités, Çatal Höyük, Pompéi, Angkor et Cahokia accueillirent pourtant des civilisations brillantes « dont le sombre avenir n’était nullement fixé par le destin. »
Quatre cités qui feront, chacune, l’objet d’une chronique spécifique, car, après tout, c’est de leurs erreurs que nous pouvons éventuellement tirer les meilleurs enseignements… ceci à l’heure de la COP 27 !
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