dimanche, novembre 24, 2024

Inventons notre avenir !

Choisir notre avenir et le créer ensemble, il nous reste une chance de tout changer. Notre avenir n’est pas encore écrit. Il sera façonné par ce que nous choisissons d’être aujourd’hui. La crise actuelle impose de changer radicalement notre façon de penser. Chacun d’entre nous doit faire le nécessaire maintenant.


Pourquoi ? Parce que la terre est en feu, de l’Amazonie à la Californie et de l’Australie à la Sibérie. À l’échelle mondiale la disparition des insectes, des oiseaux et des mammifères est sans précédent, les surfaces boisées ont massivement diminué en cinquante ans, les sols sont moins productifs et les mers moins poissonneuses. La planète a de plus en plus chaud, la Terre suffoque, les barrières de corail disparaissent, les glaciers du monde entier disparaissent à une vitesse alarmante, un accès à l’eau potable se complique d’année en année et chaque jour quelque part dans le monde, la hausse du niveau de la mer entraîne des évacuations.
Christiana Figueres et Tom Rivett-Carnac, auteurs de l’ouvrage « Inventons notre avenir ! » paru chez Albin Michel sont catégoriques : il est grand temps d’abandonner les demi-mesures et de réagir à la hauteur du formidable défi que nous est lancé.
La notion de réchauffement climatique est connue depuis les années 1930 et la confirmation du dérèglement remonte à 1960. Depuis, nous n’avons pas fait grand-chose pour résoudre le problème. Notre négligence a fait du réchauffement climatique non plus seulement un enjeu existentiel mais une crise désastreuse, et nous approchons dangereusement du point de non-retour au-delà duquel la Terre telle que nous la connaissons cessera d’exister. Chaque jour qui passe est un jour de moins à notre disposition pour stabiliser la planète, de plus en plus fragile et en bonne voie de devenir inhabitable.
Idéalement, d’ici à 2040 nous devons avoir cessé de rejeter du CO2 « neutralité carbone ». Si nous ne réduisons pas de moitié nos émissions d’ici 2030, il y a fort peu de chances que nous les réduisions de moitié tous les 10 ans jusqu’à atteindre la neutralité carbone en 2050. C’est la date butoir.
L’urgence climatique effraie mais il nous faut regarder la triste réalité avec un esprit clair. L’atmosphère est trop chargée en gaz à effet de serre, la biosphère trop bouleversée pour revenir à l’époque d’avant le réchauffement. Nous et tous nos descendants, vivrons dans un monde aux conditions climatiques irrémédiablement dégradées.
Notre avenir sera façonné par ce que nous choisissons d’être aujourd’hui. La première chose que nous pouvons tous apporter c’est notre état d’esprit. Face à l’urgence, d’abord regarder en soi.
Prendre conscience de ce qui nous épuise et ce qui nous revitalise. Car un changement de système est aussi une entreprise personnelle. Nos sociétés sont le reflet de nos schémas de pensées, qui dérivent de nos croyances.
Nous devons tendre vers une économie régénératrice, une économie qui réduit les déchets au maximum, qui recycle les ressources utilisées, et qui revitalise celles épuisées par l’homme.
Il s’agit de retrouver la sagesse innée de la nature qui elle sait se régénérer. Notre survie dépend de la nature.

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