dimanche, décembre 22, 2024
Accueil Blog Page 381

Forum eau Istanbul 2009 : L’eau est-elle un problème en Europe?

0

Non, sı l´on en croıt le bılan
présenté ce mardı sur la sıtuatıon de l´eu en Europe.
Il faut toutefoıs mettre des bémols. Quand on parle d´Europe, ce n´est
pas celle des 15 nı celle des 27 maıs bıen l´Europe du Conseıl de
l´Europe quı réunıt une cınquantaıne d´Etats. Et les sıtuatıons sont
tres dıfferentes d´un pays l´autre.
Maıs sı on garde une vue d´ensemble, notre contınent faıt fıgure de bon
éleve, voıre de modele comparé aux autres.
Il reste cependant des défıs auquel l´Europe sera confrontée dans les
années a venır et notamment celuı du réchauffement clımatıque, quı
rısque d´avoır des conséquences ırréversıbles. Aggravatıon de la
sécheresse dans les zones arıdes et accélératıon des ınondatıons dans
les zones ınondables.
Jean-Françoıs Donzıer est le dırecteur général de l´offıce ınternatıonal
de l´eau et secrétaıre technıque permanent du réseau ınternatıonal des
organısmes de bassıns.
Selon luı la France se prépare a cette éventualıté.
(chronıque}

*
Extraıt 1*
Les Pays-Bas, dont une grande partıe du terrıtoıre seraıt engloutıe sı
le nıveau des mers augmentaıt, est déja pret

*Extraıt 2*
L´un des grands enjeux est aussı la gestıon des bassıns transfrontalıers
(lacs, fleuves, sources souterraınes) a cheval sur deux ou plusıeurs pays.
Cette gestıon est parfoıs source de tensıons ou de conflıt.
En Europe heureusement l´Unıon européenne a mıs en place la dırectıve
cadre sur l´eau quı encadre ces questıons. Jean-Françoıs Donzıer est le
dırecteur général de l´offıce ınternatıonal de l´eau et secrétaıre
technıque permanent du réseau ınternatıonal des organısmes de bassıns.

*Extraıt 3*
Cette dırectıve marche sı bıen que l´Unıon européenne l´exporte. En
Afrıque maıs aussı em Chıne. Jean-Françoıs Donzıer est le dırecteur
général de l´offıce ınternatıonal de l´eau et secrétaıre technıque
permanent du réseau ınternatıonal des organısmes de bassıns.

La problématique de l’eau n’est pas toujours là où on le croit

0

Les Nations Unies ont en quelque sorte ouvert le bal de ce Forum en
présentant leur 3e rapport triennalsur le développement de l´eau dans le
monde. Et si ón devait résumer ce document en une phrase, ce serait: il
est temps d´agir. Le constat est alarmant. Au rythme actuel, les
Objectifs du Millénaire pour le développement ne seront pas atteints,
notamment celui qui vise a réduire de moitié d´ici 2015 la population
quı n´ a pa acces a l´eau potable. Depuis 1990ö ce chiffre a baissé de
seuleşent 8%.
Ce rapport met aussi une nouvelle fois en évıdence la relation entre
pays pauvres et faıble acces a´leau potable. Mais selon Rıchard Connor,
l´un des quteurs de ce rapportö les pays en développement vont devoir
s´attaquer a un nouvel enjeu dans les années a venir, avec l´émergence
de classes moyennes quı voudront consommer davantage et mieux.

Parmi les réponses que les agences onusiennes proposent d´apporter au
probleme de l´eau: c´est l´actıon au niveau gouvernemental quı revıent
le plus souvent.
L´eau n´est pas un probleme indépendant du reste, elle est liée a toutes
les crises actuelles: alimentaire, économique, climatique… Et selon
les rapporteurs de l´ONU, on ne pourra régler aucune de ces crises si
l´eau ne fait pas l´objet d´une attention toute particuliere.

Istanbul 2009 : créer des ponts entre les peuples ouverture du forum

0

Ce lundi c’est ouvert le
forum mondial de l’eau d’Istanbul. Si Istanbul a été choisie, ce
n’est visiblement pas un hasard Grégory Lesca.

Apres Marakech, La Haye, Kyoto et Mexico, c´est donc au tour d´Istanbul
d´accueillir le Forum mondial de l´eau. Et a bien y regarder, ce n´est
pas vraiment un hasard. La mégapole turque est intimement liée a l´eau.
Construite sur le Bosphore qui mene a la Mer Noire, partagée entre deux
rives: l´une européenne, l´autre asiatique. En son coeur elle est percée
par un bras de mer, la Corne d´or.
Le lieu meme du Forum est eclaté en plusıeurs sites, de part et d´autre
de cette Corne d´or. Il faut alors emprunter le ferry ou les ponts pour
se rendre aux différentes sessions du Forum.
Cette disposition est tout un symbole, le theme de ce 5e Forum est
« Construire des ponts pour réduire les écarts en matiere d´eau ».
Ces ponts, Loic Fauchon, présıdent du Conseil mondial de l´eau, aimerait
en voir se constrire a travers le monde. Pont du savoir: pour mutualiser
les connaissances, ponts entre Nord et Sud pour renforcer les
partenariats. Ponts de la gouvernance parce que l´eau a besoin
d´institutions légitimes.
C´est l´appel qu´il a lancé ce lundi lors de la cérémonie d´ouverture de
ce Forum, appelant tous les acteurs a etre responsables, en quelque
sorte, a se tenir prets sur le pont.

Les actions du partenariat français pour l’eau

0

Pour ce 5e forum mondial de l’eau,
cette année à Istanbul, la France est représentée par 300 personnes.
Des membres du partenariat français pour l’eau, principalement. Cette
organisation a été créée en mars 2007, elle réunit tous les acteurs
français de l’eau à l’international: c’est à dire des ministères, des
collectivités locales, des ONG, des experts, des entreprises ou encore
l’agence française de développement. Au total plus de 100 membres.

La délégation française a désigné 4 thématiques principales de son
action: l’assainissement notamment dans les mégapoles, l’accès à
l’eau potable et à l’assainissement pour tous, la gestion de l’eau
par bassins géographiques et l’eau face aux changements climatiques.

Nathalie Chartier Touzé est la secrétaire exécutive du partenariat
français pour l’eau.
Elle explique le rôle que la France entend jouer et les enjeux de ce 5e
Forum mondial de l’eau?

TO BIO OR NOT TO BIO, Jacques-Pascal CUSIN, Editions MARABOUT

0

Le bio est en plein essor, il
suffit de fréquenter une superette bio depuis quelques années pour s’en
rendre compte. Un changement de comportement qui reste cependant une
liberté de pays riches, l’essentiel de l’humanité, sous-alimenté ou
non, n’a pas les moyens de se poser cette question : quel est mon
impact sur la nature ?

Et c’est bien à l’échelle mondiale que cette question se pose,
question à laquelle *Jacques-Pascal CUSIN* tente de répondre dans son
dernier ouvrage, *To bio or not to bio, paru aux Editions Marabout.*
Le sous-titre de l’ouvrage donne le ton, je cite : /« Pour garder la
planète en vie, cessons de vivre au dessus de nos moyens. »/
Elargi à l’ensemble des matières premières, le propos de Jacques-Pascal
CUSIN est sans concession face à un désastre annoncé, *celui de la
pénurie des ressources à brève échéance.*
Des matières premières qui sont à la base de tout ce que nous
consommons. Elles conditionnent non seulement notre existence, mais
également toutes les manifestations de la vie sur Terre. Or, nous vivons
largement au-dessus de nos moyens.
L’environnement dans son ensemble en pâtit, les tensions
géostratégiques pour le contrôle des ressources s’exacerbent, le fossé
entre pauvres et riches se creuse, les crises se succèdent.
Matières premières, mondialisation, impacts de nos activités, errements
de l’agriculture, progrès et perspectives d’avenir, *plus de 200 pages
critiques sur notre relation à la planète, écrites en collaboration avec
Lionel MOTIERE.*

Mais au delà du constat accablant, *les auteurs nous proposent de passer
à l’action.* Ils nous incitent notamment *à alléger notre empreinte
écologique, à reconsidérer la mondialisation des échanges et à
encourager une agriculture propre, respectueuse du principe de
souveraineté alimentaire.* Ces /réformes/ nécessitent une profonde
modification de nos habitudes de consommation, étayée par une nouvelle
définition des notions de progrès, de croissance, de développement et de
bien-être. Il en va de notre qualité de vie et de celle des générations
futures.

Après « Santé et vitalité par l’alimentation vivante », publié chez
Albin Michel et « La Bio malmenée », parue chez Jouvence, Jacques-Pascal
CUSIN, spécialiste de la nutrition, investit le champ du développement
durable avec ce nouvel ouvrage. Un livre documenté, rigoureux et
réaliste, dont on ne peut que regretter qu’il n’ait pas été imprimé,
sur papier recyclé.
Je vous recommande tout de même *To bio or not to bio, /pour garder la
planète en vie, cessons de vivre au dessus de nos moyens,/ de
Jacques-Pascal CUSIN, aux Editions
Marabout.*