Enercoop, une vraie alternative à l’électricité empirique
d’EDF. Ils proposent une électricité 100% verte contrairement à EDF et
autres opérateurs qui rachètent des certificats d’électricité
« verte ». Avec vos abonnements, Enercoop investit dans les
infrastructure de production d’énergie durable. Interview de Patrick
Behm, directeur général.
27min48sec
Enercoop la seule et la vraie électricité 100% verte enFrance
La spiruline, une micro algue qui fait des miracles…
La
spiruline, une micro algue aux nombreuses vertues. Elle sert surtout à
rééquilibrer le corps.. Et permet ainsi de soigner nombre de nos mauix
quotidiens. Végétal qui se consomme sec, elle n’est ni un complément
alimentaire, ni un médicament.. Joelle Le Guénnec, Naturopathe nous
explique comment elle préscrit (conseille) l’utilisation de la
spiruline à ses patients.
Invité Planète durable – Ekyog
Depuis 7 ans Ekyog défend
l’idée des vêtements éthiques et bio. Rencontre avec sa fondatrice,
Nathalie Lebas sur le salon Planète durable sur le
plate.
Prix de l’eau : opération transparence
12 milliards d’euros pour 4 milliards de mètres cubes La distribution de l’eau potable et les services d’assainissement sont une industrie marchande énorme. Un marché qui se joue sur un service public le plus souvent délégué à des opérateurs privés. Concentré entre un nombre restreint de sociétés, ce service semble rester en dehors de toute concurrence. D’où un sentiment, souvent, pour les usagers, de payer le prix fort pour avoir accès à une eau potable et un service d’assainissement efficace.
C’est pour tenter de clarifier un peu le système que la Fondation France Liberté et l’association 60 millions de consommateurs ont lancé une enquête collaborative pour établir « une cartographie complète du prix du service de l’eau ».
« Trouver des informations sur le prix du service de l’eau et comprendre sa facture relève du parcours du combattant » regrettent les partenaires de l’enquête. D’une région à une autre, d’une commune à une autre, le coût du service de l’eau peut varier du simple au double
La Fondation France Liberté et l’association 60 millions de consommateurs évoquent même des disparités pouvant aller de 1 à 7 selon les communes.
Selon la loi, chaque citoyen doit pouvoir accéder aux informations sur l’eau qui coule de son robinet. Dans les faits, cela ne semble pas toujours être le cas. Comme le souligne 60 millions, depuis 1995, les délégataires ont l’obligation de rendre publiques un certain nombre d’informations sur le prix et la qualité de leur service. Ils le font, avec plus ou moins de bonne volonté, et plus ou moins de limpidité.
Mais même lorsqu’on y a accès, difficile d’en déduire si l’on paie le service de l’eau au juste prix. A moins d’être un expert en comptes publics
Puisque l’information ne vient pas facilement à l’usager, c’est l’usager qui va la porter à la connaissance du plus grand nombre. Pendant un an, chaque consommateur est invité à se rendre sur le site Internet créé pour l’occasion, pour participer à l’enquête qui va permettre de dresser une carte de France du prix et de la qualité de l’eau.
Concrètement, il s’agit d’indiquer le montant de son abonnement hors taxes, le coût de l’assainissement et de la consommation, le total de sa facture, ainsi que la consommation d’eau en mètres cubes. Sans oublier le nom du gestionnaire et les dates de facturation. Une photo ou un scanner seront nécessaires pour valider l’ensemble des données.
Les résultats de cette grande enquête seront rendus publics le 22 mars 2012 à l’occasion du Forum mondial de l’eau, qui aura lieu à Marseille.
Les disparités d’une région à une autre peuvent avoir des raisons très concrètes. Les contraintes du relief, l’éloignement, la taille de la commune, le fait d’aller puiser l’eau dans une rivière ou dans une nappe phréatique, tout ceci influe sur le prix de revient du service.
Mais l’état du réseau est aussi un facteur non négligeable. Dans certaines communes, il est urgent d’investir pour rénover le réseau, ce qui n’est pas forcément le cas dans les communes limitrophes.
Le mensuel et la fondation réclament donc un investissement sur le long terme pour rénover les canalisations, dont l’état est jugé « catastrophique ». Ils s’inquiètent aussi de l’opacité de l’entretien et l’amortissement des compteurs d’eau, qui peuvent être source de surfacturation.
Mais c’est aussi un nouveau modèle économique pour le service public de l’eau qui est souhaité. Pour les partenaires de l’opération il faut une incitation à une baisse de la consommation, une « tarification adaptée aux plus démunis », et un prix différent selon que le l’usager est un particulier, un agriculteur ou un industriel.
Pour participer à cette grande enquête rendez-vous sur le site Prix de l’eau : opération transparence en partenariat avec 60 millions de consommateurs et France Liberté.
On termine par le rendez-vous que vous fixe Frequenceterre Votre radio nature sera présente au Salon « Planète Durable, le salon de le consommation durable », du 31 mars au 3 avril, au parc des expositions, porte de Versailles, à Paris. Sur l’invitation de Féminin Bio, Fréquenceterre sera présent sur le salon et proposera des plateaux radio toute la journée, de 10h 30 à 19h. Retrouvez-nous tous les jours sur le salon pour des émissions en direct et en public. Et venez poser vous-même vos questions à nos invités.
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Crise libyenne : l’urgence de l’eau
De la révolte de la rue à l’intervention militaire des Nations Unies, la Libye s’est enfoncée en quelques semaines dans un chaos qui a envoyé sur les routes une grande partie de sa population.
Ce sont aujourd’hui près de 300 000 libyens qui tentent de trouver refuge dans les pays limitrophes. Tunisie, Egypte, Niger, les voisins de la Libye doivent faire face à une urgence humanitaire à laquelle ils n’étaient pas préparés. Les camps de réfugiés rapidement organisés ont vite révélé les besoins nécessaires en urgences pour de ce type de situation. L’accès à l’eau et à l’assainissement est la priorité pour éviter la prolifération des maladies.
Les organisations humanitaires ont dépêché sur place de nombreuses équipes pour venir en aide aux réfugiés. Ainsi, les équipes d’Action Contre la faim sont présente à la frontière tuniso-libyenne pour répondre à cette urgence. Les humanitaires d’ACF Espagne ont lancé un programme d’aide qui a un double objectif.
Il s’agit d’une part de répondre aux besoins primaires de la population déplacée en masse aux frontières. Et puis il faut ensuite anticiper l’aggravation possible du conflit, à la fois aux frontières en préparant l’arrivée de nouvelles vagues de réfugiés et côté libyen en envoyant une équipe pour évaluer la situation.
ACF-Espagne intervient dans le domaine de l’assainissement dans le camp de Choucha à 8 km de Ras Jedir, en Tunisie, près de la frontière avec la Libye. Avec plus de 14000 réfugiés, ce camp atteint les limites de sa capacité. Avec des températures nocturnes basses et des conditions sanitaires dégradées, ACF craint l’apparition rapide de maladies. L’intervention de l’association se concentre donc sur le volet assainissement
la construction de latrines, notamment en prévision de nouvelles vagues de réfugiés, et le nettoyage.
Equipées par ACF, deux équipes de trente personnes sont ainsi chargées de ramasser et enterrer les excréments et les déchets dans le camp de Choucha.
En revanche, ACF est beaucoup plus inquiet en ce qui concerne la population civile de l’autre côté de la frontière, en Libye, où il est aujourd’hui impossible aux humanitaires de se rendre.
© ACF
De son coté, l’UNICEF a déjà envoyé 47 tonnes de matériel dans la ville de Ben Guerdane, tout près de la frontière tuniso-libyenne. Du matériel pour installer des latrines, des jerricanes d’eau potable, des couvertures ou des kits de première hygiène. En Égypte, au poste frontalier de Salloum, l’Unicef et ses partenaires ont pu distribuer 54 000 litres d’eau potable. Des toilettes amovibles sont régulièrement installées. L’Unicef supervise aussi un groupe de personnes chargées exclusivement de l’eau et de l’assainissement.
Face à l’enlisement du conflit, les besoins ne vont aller qu’en s’accroissant, et les organisations humanitaires auront plus besoins encore du soutien du plus grand nombre.
Pour suivre les actions des différentes ONG sur le terrain, rendez-vous sur leur site, ACF et UNICEF.
On termine par un rendez-vous que vous fixe Frequenceterre
Votre radio nature sera présente au Salon « Planète Durable », le salon de le consommation durable, du 31 mars au 3 avril, au parc des expositions, porte de Versailles, à Paris.
Sur l’invitation de Féminin Bio, Fréquenceterre sera présent sur le salon et proposera des plateaux radio toute la journée, de 10h 30 à 19h. Des invités vont se succéder à notre micro pour nous aider à balayer toute la problématique environnementale. Jean Jouzel climatologue et prix Nobel de la paix, Emmanuel Bocrie, porte parole de météo France, l’humoriste Marc Jolivet, des ONG ou encore des patrons de PME se succèderont dans le studio de Fréquence Terre.
Retrouvez-nous tous les jours sur le salon pour des émissions en direct et en public. Et venez poser vous-même vos questions à nos invités.
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La Journée Mondiale de l’Eau 2011 face au défi urbain
Le 22 mars est l’occasion, comme tous les ans, de mettre en lumière, s’il en était encore besoin, l’urgence de donner accès à l’eau potable sur toute la planète.
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité la majorité de la population vit dans les villes : 3,3 milliards d’êtres humains sont ainsi concentrer dans les métropoles
D’année en année, cet étalement urbain progresse.
38% de cette population vit dans des bidonvilles qui sont toujours en extension. La croissance de la population urbaine prend de vitesse le développement des infrastructures.
Il y a là un défi urbain auquel il est urgent de répondre.
C’est donc pour donner un coup de projecteur à cette problématique que les Nations Unies ont donné pour thème à la Journée Mondiale de l’Eau 2011, « L’eau pour les villes : répondre au défi urbain ».
Cette journée du 22 mars a pour but de mobiliser et d’encourager les gouvernements, les organisations, les communautés et les individus à s’engager activement pour relever le défi de la gestion urbaine de l’eau. Il s’agit de braquer l’attention internationale sur les impacts de cette croissance urbaine rapide sur les réseaux d’eau urbains.
L’industrialisation, les incertitudes liées au changement climatique, aux conflits et aux catastrophes naturelles, pèsent durablement sur la gestion de la ressource.
Des manifestations officielles, des colloques internationaux, des rencontres, des débats
Les initiatives ne manquent
Soulignons donc ici quelques évènements qui, localement, ont pour but de faire de la pédagogie.
Du 18 au 23 mars, « Eau de Paris », le service public de l’eau de la capitale, organise les deuxièmes « Rencontres parisiennes Eau et Cinéma ».
Ces rencontres proposent une sélection de films, de fictions, documentaires et courts métrages de tous horizons, autour des enjeux de l’eau et de l’écologie.
Projections, rencontres avec les équipes des films, débats avec des acteurs du monde de l’environnement, des médias et du monde associatif
ces journées sont gratuites et ouvertes à tous.
Ces « Rencontres parisiennes Eau et Cinéma » se dérouleront au Pavillon de l’eau, à Paris.
A Nîmes, la Journée Mondiale de l’Eau se déclinera autour d’ateliers gratuits à destination des scolaires.
A l’initiative de l’Agora de la ville, ces ateliers veulent attirer l’attention des enfants sur les 1.5 milliard d’êtres humains qui vivent sans eau potable.
L’eau courante que nous consommons en France reste encore un privilège, et trop peu d’entre nous en sont conscients.
Cette journée est donc l’occasion pour chacun d’entre nous de faire un point sur sa propre consommation et de tenter de la limiter.
Expositions photos, projections de films, ateliers faisant appel à la créativité de chacun, le programme de ces ateliers est à découvrir sur [le site de l’Agora>http://www.agora30.org/] ou par téléphone au 04 66 84 30 52.
Signalons enfin qu’à l’occasion de cette Journée Mondiale de l’Eau, la Fondation France Libertés lancera une grande consultation citoyenne sur internet, en partenariat avec « 60 millions de consommateurs ». Rendez-vous le 22 mars sur le site de la Fondation France Libertés.
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En direct du salon Planète durable pendant 4 Jours, toute la journée
Du
31 Mars au 3 Avril, sur l’invitation de Féminin Bio, Fréquence Terre
sera présent sur la salon planète durable et proposera des plateaux
radio toute la journée, de 10:30 à 19:00.
Toute la journée, les invités vont se succéder pour nous aider à balayer
toute la problématique environnementale. Climat, nouvelles
énergies,consommation, culture… Jean Jouzel climatologue et prix Nobel
de la paix, Emmanuel Bocrie porte parole de météo France, Marc Jolivet
humoriste engagé, patrons de PME, ONG se succederont dans le studio de
Fréquence Terre.
Un événement co-organisé par Féminin Bio et Fréquence Terre avec les
animations de Cdurable et Marcel Green.
Retrouvez-nous tous les jours sur le salon pour des émissions en direct
et en public. Venez poser vous-même vos questions à nos invités.
Fréquence Terre en direct du salon planète durable du 31 Mars au 3
Avril, Parc des expositions, porte de Versailles, à Paris.
LA GRILLE DES PROGRAMMES (.pdf) : grille-we[1]
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LA MER D’ARAL : de l’anéantissement à la renaissance
C’était l’une des plus grandes mers intérieures du monde La mer d’Aral, située aux frontières du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan, en Asie Centrale, a perdu, en 40 ans, plus de la moitié de sa surface et les deux tiers de son volume. Autrefois pivot de l’économie et de l’alimentation locale, cette étendue maritime, aussi grande que le Portugal, a été la victime de l’inconséquence des politiques humaines.
Dans les années 60, l’Union Soviétique décide d’intensifier la culture du coton dans la région. Pour ce faire, elle détourne alors les cours de deux fleuves afin d’assurer l’irrigation des plantations. Le résultat est l’une des plus grande catastrophe écologique du monde. La mer s’est asséchée et les fleuves se sont taris. Les produits chimiques déversés sur les champs de coton ont empoisonné durablement l’eau et l’atmosphère environnante.
Les eaux restantes de la mer sont saturées de sel et engorgées de produits toxiques. La faune marine, très diverse avant 1960, a été décimée. Ne subsiste alors qu’une espèce de raie, importée, qui seule résiste à ce changement d’écosystème. En quelques années, les villages côtiers se retrouvent les pieds dans le sable à tel point que les 60 000 familles qui vivaient de la pêche doivent ranger leurs bateaux et quittent la région.
© Pierre A. FRADIN
A cet anéantissement de l’environnent et de l’économie locale, s’ajoutent les conséquences sur la santé des riverains de la mer. Les engrais, les pesticides, les défoliants, ont pollués l’air et l’eau potable. La mortalité infantile est semblable à celle du Bangladesh 118 décès pour 1000 habitants par an. Et dans le port ouzbek de Mouinak, cancer, tuberculose et maladies sanguines déciment peu à peu la population. Et on ne compte plus les cas d’enfants malformés ou mort-nés.
Pourtant, un espoir commence à poindre dans cette région tourmentée. En 2005, avec l’aide de la Banque Mondiale, le barrage de Kokaral, au Kazakhstan, a vu le jour, ainsi qu’une série de digues. En 3 ans, la mer est remontée de 6 mètres. Les oiseaux, les poissons reviennent. Des esturgeons sont réintroduits dans la mer, et au marché local, les étals des poissonniers offrent plus d’une quinzaine d’espèces différentes. L’écosystème se renouvelle peu à peu, et les enfants se baignent à nouveau dans la mer.
Cette renaissance reste fragile. Il faudra réaliser d’autres barrages et d’autres digues pour consolider cette remontée des eaux. Il faudra aussi certainement beaucoup de diplomatie pour coordonnées les efforts des différents pays concernés.
Car sur l’autre rive, en Ouzbékistan, l’approche environnementale n’est pas la même. Là-bas, il n’est pas encore question de sauver la mer, ni d’abandonner l’exploitation du coton dont le pays est le 4ème producteur mondial.
© Pierre A. FRADIN
C’est pourtant dans ce contexte que les pays riverains de la mer d’Aral ont débattu, ensemble, de la gestion de l’eau face au défi environnemental. Des discussions accueillies chaleureusement par l’ONU, par la voix de son secrétaire général Ban Ki-Moon, qui a souligné l’importance de trouver des coopérations entre Etats pour sauver la mer.
Diplomatie, soutien des ONG, grands travaux, volonté politique et engagement humain, autant d’ingrédients à fusionner pour sortir de plus de 40 ans de bêtise humaine. Mais il faudra sans doute encore des dizaines d’années avant que la mer d’Aral retrouve son lustre d’antan.
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De jeunes volontaires amènent l’écologie dans les quartiers populaires
Ils ont de 18 à 25 ans et se mobilisent au service de l’écologie. Leur noms : « Les Médiaterre »
300 jeunes volontaires réunis au sein de l’association « Uni-cité » qui effectuent leur service civil en faveur de l’éducation au développement durable.
Durant 6 mois, ils vont accompagner des familles aux revenus modestes, en leur proposant de changer leurs pratiques en adoptant dix éco-gestes, et ainsi leur permettre de réduire à la fois leurs factures et leur empreinte écologique.
Pour mener à bien ce projet, l’association Uni-cité mobilise les volontaires à l’échelle du territoire et élabore le déroulement du programme en partenariat avec les collectivités locales, les bailleurs sociaux et les entreprises.
Les missions des jeunes volontaires sont très précises. Il s’agit de communiquer avec les familles qui sont partie prenante dans la démarche pour les sensibiliser au bien fondé d’un changement de pratiques
Il s’agira ensuite d’évaluer les comportements, de former ces familles volontaires, d’organiser des sorties pédagogiques pour renforcer la formation, et enfin de rendre compte des résultats des familles pour les valoriser et en faire la publicité autour d’elles.
Une manière de faire tache d’huile et d’essaimer ce type de changement de mode de consommation autour d’elles.
Au final, les familles suivies par les « Mediaterre » y trouvent leur compte.
C’est cette mère de famille qui a déjà réduit sa consommation d’eau, s’est mise au tri sélectif, et se remet à faire attention à ne consommer que des fruits et légumes de saison.
C’est cette femme seule qui, petit à petit, à fait attention à un tas de petits gestes du quotidien : éteindre les lumières en quittant une pièce, ne pas laisser couler l’eau inutilement en faisant la vaisselle ou en se brossant les dents. Elle a opté également pour des ampoules à économie d’énergie. Au total, ses consommations d’eau et d’électricité on sensiblement baissées.
C’est 60 d’économie en 6 mois qu’elle a ainsi réalisé avec l’aide du programme d’Uni-cité.
Des résultats qui peuvent satisfaire les « Médiaterre ».
L’ensemble du projet des Médiaterre est à découvrir sur leur blog, dont sont issus les extraits sonores de cette chronique.
Aller au collège autrement, c’est la démarche que mène le Conseil Général du Val de Marne dans les collèges du département afin de promouvoir les déplacements doux.
Lancé à la rentrée 2010-2011, le brevet du cycliste va concerner 11 collèges val-de-marnais. Encadrés par des animateurs de l’association « Animation Insertion et Culture Vélo », les élèves débutants pourront ainsi acquérir les fondamentaux du deux-roues. Les plus habiles, de leur coté, se perfectionneront et développeront une meilleure maîtrise de leur vélo. Tous apprendront des notions du code de la route, des règles de sécurité et les bases de la petite mécanique.
Cette démarche entreprise par le département est à objectifs multiples : sensibiliser les élèves à l’éco-mobilité, favoriser la pratique du vélo, lutter contre l’obésité, les sensibiliser à la sécurité routière et au code de la route.
Brevet en poche, les collégiens auront acquis une plus grande autonomie dans leurs déplacements, et en toute sécurité.
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Pessac et Carquefou : des Agenda 21 en actions
La culture du développement durable ne vaut que si elle s’ancre dans le quotidien de chacun. C’est dans cette optique que les collectivités s’emploient à communiquer largement autour de leurs actions en la matière.
A Pessac, en Gironde, comme partout ailleurs, de nombreux outils de sensibilisation des habitants ont été mis en place et un programme d’éducation au développement durable a été élaboré.
Ici aussi, pour la réussite de cette politique environnementale, il faut l’adhésion et la participation active de tous les habitants. Une cohésion sociale qui doit s’articuler autour de la promotion d’un aménagement durable du territoire, intégrant les préoccupations environnementales et énergétiques, et en favorisant une vie économique de qualité.
Pessac entend d’abord montrer l’exemple par une démarche municipale exemplaire. Les bâtiments publics devront voir leurs performances énergétiques améliorés, les énergies renouvelables et les éco-constructions privilégiées, et les véhicules municipaux seront peu à peu convertis vers une énergie propre.
Les déplacements seront l’un des axes majeurs de cet Agenda 21 aquitain. Des minibus électriques verront petit à petit le jour dans les rues de la ville. Covoiturage, auto partage ou encore liaisons douces entre quartiers devront faire évoluer les habitudes de déplacements sur le territoire de la commune.
Du coté de son aménagement, Pessac va poursuivre la maitrise de l’étalement urbain et le renouvellement des espaces habités en encourageant éco-construction et éco-rénovation. La ville va aussi poursuivre la diversification de l’offre de logements dans une logique de mixité sociale.
Solidarité, démocratie participative ou encore développement économique responsable, Pessac souhaite multiplier les initiatives en tous genres et inciter chacun à participer à la réussite de son Agenda 21.
La Ville a ainsi engagé l’élaboration d’un programme communal d’éducation au développement durable, un programme qui cherche à mobiliser et fédérer tous les acteurs locaux.
Un projet pédagogique, élaboré sur les deux centres de loisirs pessacais avec l’Education Nationale, a permis le développement d’un programme partenarial d’animations, avec la réalisation d’une Charte de l’éco-citoyen en 2007. C’est plus de 5 000 enfants des écoles de Pessac qui sont sensibilisés au développement durable chaque année.
Autre région, autre ville et autre priorité
A Carquefou, non loin de Nantes, c’est le soutien à l’emploi et l’intégration des personnes en situation de handicap qui constitue l’action n°1 de l’Agenda 21 de la ville, adopté en 2007. De nombreuses journées de sensibilisation au handicap auprès des agents et des habitants ont été organisées.
Une Charte sur l’emploi des personnes handicapées avec les employeurs privés locaux a été signée avec des engagements identiques dans chacune de leur structure.
De nombreuses initiatives, croisant sport et handicap, ont été lancées avec notamment la création d’une section locale handisport d’athlétisme.
Pour terminer, signalons la mise en ligne toute récente du nouveau site des Agenda 21
Il regroupe les initiatives de toutes les collectivités, les agendas scolaires, ainsi que toutes les démarches des associations, des entreprises et des citoyens.
Une carte interactive vous permet à chaque fois de partir à la découverte du territoire qui vous intéresse plus particulièrement.
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