mardi, décembre 24, 2024
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ZAPA – des zones interdites aux voitures pour mieux respirer

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La qualité de l’air est un enjeu de santé publique majeur.

Affections et insuffisances respiratoires, maladies cardio-vasculaires, asthme, cancers, les impacts sanitaires de la pollution de l’air sont nombreux.

Les effets sur l’environnement sont aussi bien réels, comme les pluies acides, perturbation des écosystèmes aquatiques et terrestres ou la diminution de la croissance chez les végétaux.

En France, l’exposition aux particules fines causerait 42 000 morts chaque année, de maladies cardio¬vasculaires, respiratoires et de cancers. Elle serait responsable de 30% des allergies respiratoires.

Afin de rendre l’air de nos grandes villes plus respirable, le gouvernement va donc interdire certaines zones urbaines aux véhicules les plus polluants.

Paris, Saint-Denis, Clermont-Ferrand, Nice, Grenoble, Lyon, Aix en Provence et Bordeaux : ces 8 agglomérations expérimenteront ainsi à partir de l’été 2012 les ZAPA, les zones d’actions prioritaires pour l’air. Dans ces zones, la circulation des voitures trop polluantes y sera interdite.

La mise en place de ces zones, qui s’inscrit dans la loi Grenelle II, doit permettre de réduire les émissions de particules et d’oxydes d’azote dans les centres urbains les plus polluées.

L’initiative gouvernementale s’appuie sur les recommandations de [l’ADEME>http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?id=11433&m=3&cid=96]. L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, qui finance entre autres des recherches pour mieux cerner les polluants de l’air et leur impact sur l’environnement, est aussi en charge d’imaginer des plans d’actions pour lutter contre ces polluants.

L’agence s’est inspirée notamment de ce qui se fait chez nos voisins européens.

Des zones similaires à ce qui va se faire France existent déjà dans 8 pays. L’Autriche, la République Tchèque, le Danemark, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Suède et le Royaume-Uni ont instauré depuis plusieurs années des LEZ, Low Emission Zone, comprenez zones de faibles émissions.

Ce sont près de 180 villes européennes qui ont fait le choix d’instaurer des restrictions de circulation, soit sur un quartier, soit sur une ville entière. A Londres, par exemple, c’est quasiment toute la ville qui est concernée par le zonage.

Faire respecter ces zones sera l’un des défis à relever pour les promoteurs de l’idée. Dans la capitale britannique par exemple, c’est un système de vidéosurveillance qui est capable de lire les plaques d’immatriculation pour les comparer ensuite avec un fichier où est listé le niveau d’émission de particules.

En Allemagne, en revanche, où pas moins de 35 villes ont mis en place les zones, ce sont les policiers qui effectuent des contrôles visuels sur les voitures équipé de petites vignettes.

Quelque soit l’étendue de la zone ou le mode de contrôle, la mise en place de ces zones de restrictions automobiles ont permis d’améliorer la qualité de l’air. Par endroits, les émissions de dioxyde de carbone ont diminué de 10%, et les émissions de particules fines de 40%. Des résultats encourageants qui ont donc poussé la ministre de l’écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, à créer les ZAPA françaises.

La mise en place de ces zones en France génère tout de même quelques scepticismes. Les Verts, par la voix de Denis Baupin, adjoint chargé du développement durable à la mairie de Paris, regrette que les ZAPA, telles qu’elles ont été envisagées, ne concernent que deux polluants, le dioxyde d’azote et les particules, et oublie de prendre en compte les émissions de gaz à effet de serre. Il remarque également que les véhicules récents les plus puissants, gros consommateurs d’énergie fossile, comme les 4×4, échapperaient aux restrictions.

Les professionnels de la route s’inquiètent aussi du projet. Certains chauffeurs livreurs notamment craignent de ne plus pouvoir accéder à leur lieu de travail, faute de pouvoir troquer leurs véhicules dépassé par des modèles plus récents mais trop couteux.

Pour les mêmes raisons, ce sont les citadins les plus modestes qui auront le plus à subir la mesure environnementale, et notamment ceux travaillant en ville et habitant en périphérie.

Lorsque les transports en communs ne sont pas adaptés, difficile de faire l’impasse sur son véhicule. C’est l’une des réserves émises par l’Association des Maires de s Grandes Villes de France, [l’AMGVF>http://www.grandesvilles.org/], qui, si elle accueille favorablement la mise en place des ZAPA, tient tout de même à préciser que la mesure doit être accompagnée d’une extension des transports en commun au service des populations concernées.

C’est d’ailleurs là-dessus que les expériences européennes doivent être regardées. Les dispositifs mis en place s’inscrivent dans un cadre d’actions plus larges permettant de développer les modes de transports alternatifs, que ce soit pour les passagers que pour les marchandises.

Développer le transport collectif et les modes de déplacements alternatifs pour laisser son véhicule au garage… Une idée qui chemine et qui influerait positivement sur la qualité de l’air.

Les transporteurs français menacés par la concurrence européenne ?

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Pourquoi l’arrivée de transporteurs routiers étrangers sur le sol français fait-elle peur aux transporteurs français ?

Début 2012, le marché du transport routier de fret s’ouvre une nouvelle fois à la concurrence internationale, ce qui inquiète une partie de la profession. Plusieurs pays d’Europe centrale avaient déjà eu le droit de rouler dans l’hexagone, c’est au tour de la Pologne et de la Roumanie de pouvoir venir faire du cabotage sur les routes françaises ; cela veut dire que les transporteurs de ces deux pays vont pouvoir charger du lait à Nantes et le livrer à Lyon, ce qui leur était pour l’instant interdit.

La principale fédération nationale des patrons du secteur, la fédération nationale des transporteurs routiers, a du mal à avaler la pilule, elle redoute que « cette nouveauté génère de nouvelles tensions concurrentielles, due aux couts sociaux et fiscaux très différents [avec ceux qui sont imposés aux entreprises en France.] » Selon la FNTR, « plus de 40 pour cent des poids lourds circulant sur le territoire français sont étrangers», ce qui va encore aggraver la situation.

Dans la profession, les petits transporteurs français craignent ceux qu’ils traitent de chauffeurs low cost venus de l’est, au même titre que l’on parlait de plombiers polonais.

Selon la FNTR, le redressement du secteur passerait donc par une meilleure compétitivité avec le voisin allemand, dans un premier temps, et cela voudrait dire une réglementation européenne sociale du transport, puis un allègement du coût du travail.

Mais pour leurs transports à l’étranger, de nombreuses entreprises françaises font déjà appel à des chauffeurs étrangers. S’ils se plaignent de la concurrence accrue avec cette libéralisation, en fait les patrons en ont déjà profité. Avec une main d’œuvre 20 pour cent moins chère dans les pays de l’est de l’Europe, et une fiscalité moins punitive, les transporteurs français se sont organisés ; ils ont créé des structures juridiques en Pologne ou en République tchèque, pour pouvoir engager des chauffeurs étrangers et licencier une partie de leur main d’oeuvre. On voit donc que c’est le serpent qui se mord la queue. La délocalisation des entreprises françaises guette. Selon le patronat, seule une réglementation européenne harmonisée pourrait éviter cela.

En fait, à l’avenir il faudra sûrement que la profession revienne de l’ultralibéralisme dans laquelle elle est plongée jusqu’au cou, et se transforme au profit d’un transport durable ; au même titre que les consommateurs demandent à leurs produits d’être bio, il faudra que les transporteurs routiers se mettent eux aussi au vert, et que leur profession se mette à plébisciter des petites structures, voire un label de transport écolo. En effet, cela pourrait vraiment protéger des emplois en France.

Les pm10 la pollution atmosphérique qui nous tue a petit feu… Personnd ne ne dit rien…

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Les pm10 la pollution atmosphérique qui nous tue a petit feu. Personnd ne ne dit rien.

Eau potable en Tunisie : l’’autre révolution du pays

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Il y a tout juste un an, le peuple tunisien se soulevait contre le régime de Ben Ali.

Depuis, le processus démocratique s’est mis en marche, et ces derniers jours, c’est l’ancien opposant au régime, Moncef Marzouki, qui a été élu Président de la République tunisienne par l’Assemblée nationale constituante.

La reconstruction du pays va prendre du temps. Reconstruction politique, sociale, démocratique, économique…

Mais cette renaissance se veut aussi environnementale. Car dans bien des domaines, il y a urgence.

C’est notamment le cas en ce qui concerne l’accès à l’eau potable.

Le nouveau gouvernement tunisien et la Banque africaine de développement ont ainsi officiellement lancé, le 14 décembre 2011, le programme national d’alimentation en eau potable en milieu rural en Tunisie. D’un montant de 183 millions de dinars tunisiens (95 millions d’euros), ce programme vise à soutenir la stratégie d’accès à l’eau potable dans les zones rurales, l’une des priorités du pays.

Le programme mis en œuvre se décompose en plusieurs points.

De nouveaux systèmes d’alimentation en eau potable vont être réalisés avec l’aménagement et l’équipement de points d’eau.

Les conditions de desserte autour des axes vont être améliorées.

Les anciens systèmes d’alimentation en eau potable seront réhabilités.

Et puis l’amélioration de la qualité de l’eau, la normalisation des équipements de pompage et de régulation, l’intensification des points de desserte et la remise en état des ouvrages de génie civil seront également nécessaires.

A l’achèvement du programme, en 2016, ce sont 350000 habitants de plus qui devraient ainsi avoir accès à l’eau potable. Le projet permettra d’augmenter le taux de desserte, le faisant passer à 98 pour cent de la population. Un objectif fixé par le XIIe plan de développement économique et social de la Tunisie.

Le gouvernement s’attaque ainsi à un fléau qui touche essentiellement les populations les plus déshéritées du pays.

Les aspirations des populations rurales en matière d’amélioration de leurs conditions de vie, de création d’emplois, de réduction des inégalités et de développement régional, passe entre autres par cet accès vital à l’eau potable.

L’ensemble de ce programme est financé par la BAD, la Banque africaine de développement qui a également pris part à plusieurs opérations pour aider la Tunisie à réussir sa transition économique et sociale depuis janvier 2011. Elle est notamment venue en aide aux personnes réfugiées et déplacées à la frontière tuniso-libyenne, et a soutenu le comité tunisien chargé du recouvrement des avoirs détournés par l’ancien régime.

Ce grand chantier d’amélioration de l’accès à l’eau potable en Tunisie est donc vital.

La réussite du changement politique du pays passe aussi par çà.

La Bretagne manque d’’eau !

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Deux mois de réserves dans les Côtes d’Armor, un peu moins en Ile et Vilaine, le constat à l’entrée de l’hiver est préoccupant.

Les gestionnaires des syndicats d’eau potable de la région estiment que s’il ne pleut pas cet hiver, l’alimentation en eau potable deviendra problématique en Bretagne l’été prochain.

Les préfectures du Finistère, de Côtes d’Armor et d’Ile et Vilaine ont ainsi appelé l’ensemble des usagers à une utilisation économe de l’eau. Les particuliers, les collectivités, mais aussi les artisans, industriels, et agriculteurs devront faire preuve de vigilance et lutter contre tout gaspillage.

C’est le déficit pluviométrique de ces dernières semaines qui a rendu cette mobilisation nécessaire. Le déficit cumulé sur l’année est de 30%, ce qui fait craindre à la Préfecture d’Ile et Vilaine, notamment, que pour certaines retenues, la couverture des besoins d’alimentation en eau potable ne dépasse pas le 20 décembre.

C’est la conséquence d’une sécheresse qui a débuté en février. Et malgré un été pluvieux, le niveau des barrages reste bas, et le débit des cours d’eau assez faible. La température estivale n’a pas permis aux nappes phréatiques de retenir ces précipitations.

La Bretagne attend donc avec impatience des pluies efficaces pour reconstituer les stocks.

Les préfectures invitent donc chaque usager à quelques gestes simples : limiter les arrosages, éviter le lavage des voitures ou des bateaux, s’assurer de la fermeture de ses robinets, surveiller les fuites d’eau sur ses canalisations…

Mais il ne suffira pas de bonnes pratiques pour préserver les réserves d’eau. Il faut aussi surveiller le niveau des retenues d’eau de la Région.

Une douzaine d’étangs privés viennent ainsi d’être réquisitionnés dans le pays de Saint-Malo pour réalimenter deux barrages dont les niveaux sont très bas. Il s’agit du barrage de Beaufort et de celui de Mirloup, situés en amont de Dol de Bretagne. Des lâchers d’eau vont ainsi permettre de sécuriser l’alimentation en eau potable du secteur et prolonger de trois à quatre semaines l’autonomie des retenues d’eau… En attendant que le ciel soit un peu plus généreux d’ici février afin de reconstituer les réserves en vue de l’été.

Autre région, autre problématique… Il s’agit cette fois de pollution.

L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse vient de publier un rapport sur l’état écologique des eaux du bassin. Et le constat n’est guère réjouissant : la moitié des eaux sont en mauvais état écologique en raison de la pollution par les pesticides et de l’aménagement excessif des rivières. Si 51% des cours d’eau du bassin affichent un bon état écologique permettant le maintien de la faune et de la flore, on est encore loin des 66% fixés par le Grenelle de l’Environnement, un objectif à atteindre à l’horizon 2015.

L’Agence note toutefois une réduction significative de la pollution organique d’origine domestique et industrielle. En 20 ans, les rivières sont passées d’une qualité médiocre à bonne qualité grâce à la modernisation des stations dépuration. Les concentrations en ammonium ont été divisées par 10.

En parallèle, l’interdiction des phosphates dans les lessives a divisé par 10, en 20 ans, la concentration en phosphate dans les cours d’eau.

Des progrès qui ont permis une amélioration du peuplement des fonds des rivières en invertébrés.

Pour finir, notez sur vos agendas, si vous habiter en région parisienne… un débat public sur le coût de l’eau…

« L’eau coute cher aux usagers de nos communes », c’est l’antienne lancée par les organisateurs de cette soirée qui se tiendra le vendredi 16 décembre, à 20h30, à l’Espace Saint-Jean de Melun, en Seine et Marne. Une soirée organisée par Europe Ecologie Les Verts de Melun Val de Seine et l’ACME, Association pour le Contrat Mondial de l’Eau.

Un calendrier de l’’Avent dédié au développement durable

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En cette période de fêtes, voilà une initiative originale pour allier tradition de Noël et sensibilisation à l’environnement.

C’est le canton de Genève, en Suisse, qui est à l’origine de l’idée : un calendrier de l’Avent interactif avec lequel on peut chaque jour acquérir de nouvelles connaissances sur le développement durable.

Depuis le 1er décembre, le site internet de Genève met en valeur le service cantonal du développement durable en montrant un exemple de bonne pratique locale. Et même si Noël est passé, il est tout de même intéressant d’aller faire un tour du coté de ces 24 fenêtres, ouvertes sur la durabilité.

Chaque jour, la bonne pratique décortiquée peut autant porter sur une réflexion autour de la consommation responsable, que sur les actions d’une association pour renforcer la solidarité entre personnes valides et personnes handicapées.

24 coups de projecteurs qui permettent à tous d’acquérir de nouvelles connaissances de façon positive pour un comportement écoresponsable.

Ce calendrier montre simplement et concrètement des solutions économiques, agréables ou tout simplement surprenantes. Des thèmes actuels comme le climat, les technologies propres, la protection de la nature ou le design durable y sont abordés.

Que devons-nous espérer du prochain sommet de la terre à Rio en juin 2012 ?

Avec quels résultats la fin de « l’année internationale de la forêt » des Nations Unies finit-elle ? Comment peut-on mesurer la durabilité ?

Comment bien choisir ses aliments ? Quel vêtement acheter ?

Les réponses à ces questions sont abordées par des entrepreneurs innovants, des offices fédéraux, des groupes de recherche ainsi que par des organisations environnementales et sociales.

Publié en 5 langues, ce calendrier de l’Avent, qui en est à sa onzième année, vous emmène à la découverte des voyages certifiés équitables… Il vous initie à une gestion durable de vos impressions, à travers l’exemple d’une imprimerie suisse dont la production s’avère climatiquement neutre… Il vous parlera aussi décoration d’intérieur avec ces murs végétalisés destinés à habillés votre salon… La mobilité y est également largement abordée…

Le canton de Genève, promoteur de ce calendrier de l’Avent est la première collectivité suisse à s’être dotée d’un Agenda 21 à l’échelle du canton. Il s’agit ici d’une loi, révisable au minimum tous les quatre ans. Le but visé est d’insuffler à l’Agenda 21 cantonal un esprit d’amélioration continue qui favorise et stimule la réalisation des actions. Et à travers un contrôle périodique des résultats obtenus, cela facilite la détermination de nouveaux objectifs à chaque changement de législature.

Le canton de Genève a également publié un Guide des achats professionnels responsables, un ouvrage de référence qui vise à sensibiliser les acteurs des domaines public et privé au développement durable.

Enfin le canton a institué, en 2002, un concours annuel visant à promouvoir les initiatives émanant de la société civile en matière de développement durable. Les projets ou réalisations doivent contribuer à favoriser un juste équilibre entre efficacité économique, solidarité sociale, et responsabilité écologique, pour Genève ou sa région. L’édition 2012 du concours est en route… Les inscriptions sont à faire avant le 31 janvier 2012.

Les collectivités économes en énergie : les 18 lauréats du label « Energies d’avenir »

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18 collectivités viennent d’être labellisées Energies d’avenir. Remis à l’occasion du dernier Salon des Maires de France, ce label récompense le volontarisme des élus locaux dans leur politique énergétique.

Cette distinction permet aux collectivités de communiquer et de sensibiliser les citoyens sur les moyens et les enjeux d’une bonne maitrise de l’énergie.

Le label a été lancé en 2007 à l’initiative de l’Office français de la Fondation pour l’Education à l’Environnement, un organisme créé en 1981 par des experts du Conseil de l’Europe. Cette fondation est à l’origine notamment du programme Pavillon bleu, qui distingue chaque année les plages et ports de plaisance ayant une qualité environnementale exemplaire. Elle est également l’initiatrice du label La clef verte qui récompense les hébergements respectueux de l’environnement et des ressources naturelles.

Parce que la planète n’est pas extensible, que le climat se dérègle, il y a une nécessité de redéfinir la place de l’énergie dans la vie de chaque collectivité : consommer moins et mieux, pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre ; produire localement et développer les énergies renouvelables, pour réduire sa dépendance et sa facture énergétique.

Si la responsabilité de ces mesures est collective, les communes ou groupement de communes, responsables de 12% des émissions de gaz à effet de serre, peuvent sensibiliser et mobiliser les acteurs locaux, en démontrant l’intérêt économique et écologique d’agir concrètement, et en disséminant les bonnes pratiques jusque dans la sphère privée des citoyens.

Pour parvenir à ces objectifs, le label Energies d’avenir propose ainsi une démarche en 5 étapes, de l’éducation au développement durable, à la mise en œuvre concrète, dans 10 domaines d’actions, qui vont de l’organisation générale de l’administration, à la gestion de l’eau, en passant par les transports, l’éclairage public ou la politique d’urbanisme.

11 communes s’étaient vues distinguées lors de la première édition en 2009. Il y en avait 17 l’an dernier. Et ce sont donc 18 collectivités qui ont obtenu le label cette année : 15 communes et 3 communautés de communes.

La carte de France des lauréats Energies d’avenir 2011

[googlemaps https://maps.google.fr/maps/ms?hl=fr&vpsrc=6&ctz=-60&ie=UTF8&msa=0&msid=207933171698140577572.0004b2919e2b7a8597c99&t=m&source=embed&ll=46.754917,1.73584&spn=7.899908,11.628103&output=embed&w=425&h=350]

Le village de Belcaire, dans l’Aude, 450 habitants, a ainsi créé une chaufferie collective et un réseau de chaleur enterré au Bois Energie. Un groupe scolaire a été équipé de panneaux photovoltaïques, et tous les bâtiments publics ont eu droit à une rénovation thermique. Une attention particulière a aussi été portée sur les espaces verts où des massifs de plantes vivaces ont été privilégiés, et la plantation de fleurs annuelles a été abandonnée.

Autre lieu, autre dimension : Venelles, dans les Bouches du Rhône, 8300 habitants. La commune a déjà remplacé ¼ de son parc de véhicules par des voitures hybrides ou électriques et va mettre en place des vélos électriques en partage. La gestion de l’eau fait partie des priorités avec une attention particulière à toutes les fuites d’eau détectables sur le réseau public. Venelles s’est aussi équipée d’une centrale photovoltaïque qui produit 13600 kwh/an.

En Seine Maritime, Le Havre, avec ses 181000 habitants, est la plus grosse commune récompensée cette année. Tri des papiers ; utilisation de produits recyclés ; traque des fuites d’eau ; panneaux photovoltaïques sur l’Hôtel de Ville ; réalisation d’une installation géothermique pour une piscine ; gestion différenciée des espaces verts ; construction d’un « Grand Stade » à énergie positive… Les projets réalisés ou à venir ne manquent pas ici, comme dans chacune des communes récompensées.

18 collectivités seulement, mais qui sont aussi distinguées pour être des vitrines… des laboratoires vivants… des exemples à suivre pour toutes les communes désireuses d’accentuer leurs actions. Une boite à idée qui ne demande qu’à s’enrichir et à être partagée.

Tous les lauréats de cette troisième édition des trophées Energies d’avenir, toutes les initiatives développées un partout en France, sont à retrouver sur le site du label Energies d’avenir.

Les Français sensibles aux enjeux écologiques de l’’eau

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Quel regard portent les Français sur l’eau ? C’est l’objet du tout premier baromètre d’opinion dressé par l’institut IFOP pour le Ministère du développement durable et les Agences de l’eau.

Ce nouvel outil, présenté lors du Congrès de Maires de France, permettra de recueillir chaque année le ressenti des français sur la gestion de la ressource.

Ce premier baromètre montre l’intérêt et les attentes fortes des français pour la préservation des ressources en eau et des milieux aquatiques.

Bien avant la question du prix de l’eau, quatre enjeux écologiques majeurs sont placés en tête des préoccupations. Une bonne gestion de l’eau de la planète, la préservation de tous les milieux aquatiques, la qualité de l’eau du robinet, et la réduction de la pollution de l’eau des rivières.

Les Français établissent une relation directe entre les activités humaines, la dégradation des milieux aquatiques et les risques liés à l’eau. Ils pointent ainsi les pesticides utilisés dans les champs et dans nos jardins, responsables, selon eux, des trois quart des dégradations. Les produits dangereux, utilisés en bricolage et jardinage sont aussi mis en cause.

Les constructions dans les zones à risques ainsi que l’urbanisation et l’imperméabilisation des sols sont à leurs yeux les principales causes d’inondation.

Contre ces nuisances, les grands remèdes plébiscités sont en particulier de traiter les eaux usées et de réduire les substances dangereuses. Mais il faut aussi mieux gérer les usages de l’eau, et mieux gérer les eaux de pluie en ville. Au-delà de ces aspects pratiques, les cours d’eau font aussi l’objet de l’attention des Français qui estiment qu’il faut réduire les obstacles sur les cours d’eau et redonner à la rivière son cours naturel.

Dans ce baromètre, le lien entre l’eau potable et la qualité des ressources en eau dans le milieu naturel n’est pas véritablement fait. Ainsi, les Français sont fortement préoccupés par la qualité de l’eau potable mais nettement moins par l’état des rivières, des lacs et du littoral.

De cette étude ressort également la bonne confiance faite aux maires et présidents d’intercommunalités en matière de gestion de l’eau. D’ailleurs, à 74%, les Français sont majoritairement satisfaits de la gestion de l’eau dans leur région.

Une confiance qui incite nos concitoyens à souscrire aux solutions novatrices qui sont proposées : entretien des espaces verts sans pesticides, effacement de barrages ou modification d’un méandre d’une rivière. Les Français sont également prêts à modifier leurs habitudes personnelles en limitant leur consommation d’eau ou en achetant des produits bios.

A noter également qu’au-delà de la sphère franco-française, 70% des sondés approuvent les actions de solidarité Nord-Sud des agences de l’eau et des collectivités.

Forts des résultats de cette première enquête, les élus, investis des dossiers environnementaux, doivent pouvoir impulser des changements de pratiques dans leur commune et sur leur territoire.

Ce baromètre d’opinion des Français sur l’eau, qui est appelé à être publié chaque année, est à retrouver en intégralité sur le site des Agences de l’eau.

La Fondation France Libertés fête ses 25 ans

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Cela fait tout juste 25 ans que la Fondation France Liberté a été créée. 25 ans que Danielle Mitterrand, sa Présidente, s’est engagée pour une humanité plus solidaire, où le droit de chaque peuple serait reconnu, où les véritables richesses seraient redéfinies, où l’eau serait accessible à tous.

Des valeurs essentielles qui sont, plus que jamais à défendre dans un monde où, comme le souligne Danielle Mitterrand, « le capitalisme se fissure et se détruit lui-même, victime de sa démesure totalitaire et de son mépris pour les valeurs humaines non marchandes. »

Un capitalisme finissant entrainant derrière lui l’ensemble de l’humanité.

L’eau, bien commun de l’humanité, c’est donc l’une des priorités de la Fondation.

Un accès à l’eau pour tous, comme un droit fondamental et inaliénable de l’homme.

1 milliard et demi de personnes n’ont pas accès à l’eau potable… 2,6 milliards n’ont pas accès à un réseau d’assainissement… Et selon le rapport Progrès en matière d’assainissement et d’alimentation en eau de l’UNICEF et de l’OMS de 2010, 1,8 millions de personnes meurent chaque année (dont 1,1 million d’enfants) en raison de maladies liées à une eau insalubre.

Partant de ce constat de l’inégal accès à l’eau, la Fondation France Liberté mène campagne pour proclamer un droit de l’eau… Une eau libre, une eau potable, et une eau gratuite…

Une eau libre, parce que l’eau est une ressource vitale, au mêle titre que l’air. Elle ne peut donc être la propriété de quiconque, ni même être assimilée à une marchandise. France Liberté estime donc qu’elle doit être considérée comme un bien commun, patrimoine de l’humanité, accessible à tous.

Le droit à une eau potable, parce que la pollution est l’une des causes principales du non accès de certaines populations à la ressource vitale. Pollution dans les pays en voie de développement, mais aussi plus près de chez nous, en France ou en Europe, où malgré les traitements et retraitements, l’eau qui coule des robinets de certaines régions reste impropre à la consommation.

Le droit à une eau gratuite, parce que c’est parfois par manque de moyens que des personnes n’y ont pas accès. Les coûts de traitements et de distributions sont importants et ce service se paye.

 

© France Libertés

Pour instaurer ce droit à l’eau, la Fondation fait donc des propositions.

En premier lieu, il s’agit d’inscrire le droit d’accès à l’eau potable dans toutes les constitutions des pays du monde, et à fortiori dans la constitution européenne ainsi que dans la Déclaration Universelle des droits de l’homme.

Ensuite, les services liés à l’eau, distribution et assainissement, doivent être assurés et financés par la collectivité et ce dans l’intérêt de tous.

L’eau ne doit plus faire l’objet d’une marchandisation, mais sa gestion doit rester un service public, essentiel pour le quotidien de chacun, et ne peut faire l’objet de profit.

Il faut ensuite mettre en place des politiques qui mettront fin, à long terme, à toute forme de pollution. La fondation propose pour cela que 1% du budget annuel de l’armement mondial soit prélevé, chaque année, pendant 15 ans afin de financer un programme d’assainissement offrant l’accès à l’eau potable là où les infrastructures sont insuffisantes.

Enfin, l’eau étant un élément constitutif de la vie, France Liberté propose que toute personne puisse bénéficier gratuitement de 40 litres d’eau potable par jour. Une quantité jugée nécessaire pour vivre, quelque soient les niveaux socio économiques…

La Fondation France Liberté agit concrètement sur le terrain en apportant son soutien à des projets innovants portés par les populations locales dans les pays du Sud.

Et avec son action « Porteurs d’eau », elle mène aussi campagne pour que soit reconnu l’accès à l’eau potable pour tous comme un droit de l’homme inaliénable.

25 ans après sa création, les raisons d’être de la Fondation France Liberté restent toujours valables.

Danielle Mitterrand la porte avec force et détermination… Et comme elle le souligne, « la Fondation reste un maillon actif d’un réseau mondial qui aspire à organiser l’alternative à la mondialisation du commerce et de la finance pour une société qui donne toutes ses chances à la vie. »

 

Vidéo France Libertés

Marchons vers l’école…!

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Renverser la logique du “tout automobile” au profit de modes de déplacements doux, c’est le principe de l’éco mobilité scolaire, une idée défendue par l’ADEME, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie…

Marche à pied, vélo, transports en commun… ces alternatives à la voiture peuvent redonner de la qualité de vie aux quartiers. En modifiant nos déplacements quotidiens entre le domicile et l’école de nos enfants, notre dépendance à l’automobile se voit ainsi un peu réduite.

En évitant d’avoir recours systématiquement à la voiture pour les trajets scolaires, nous agissons sur l’encombrement des abords des écoles, sur l’insécurité routière qui règne parfois dans ce périmètre, et diminuons de fait la pollution inhérente aux embouteillages matinaux des entrées d’école.

L’opération internationale « Marchons vers l’école », qui à lieu chaque année en octobre, offre l’occasion d’initier une démarche d’éco mobilité scolaire dans chaque école, avec les enfants. Ces journées de mobilisation invitent parents, enseignants et enfants à rejoindre l’école, seuls ou en groupe, à pied, à vélo, en car, en covoiturage…

Ce n’est pas une énième semaine imaginée comme une mode surfant sur la vague écolo… Marchons vers l’école puise ses racines d’une initiative danoise, datant de 1976 !

A l’époque, l’opération « Aller-retour sécuritaire pour l’école », vise alors à diminuer le nombre d’enfants victimes d’accidents de la circulation. Elle fait appel à des bénévoles pour accompagner les enfants.

15 ans plus tard, c’est le « walking bus », l’autobus pédestre, qui nait dans un coin d’Australie… Ce qui deviendra bien plus tard chez nous le « pédibus », essaime alors un peu partout… jusqu’à débarquer sur le continent américain où la première journée « I walk to school » (Je marche vers l’école) voit le jour à Chicago en 1997.

1 an plus tard, 16000 canadiens rejoignent l’opération…

Et c’est en l’an 2000 qu’a lieu la première journée internationale « I walk to school » en rassemblant 2,5 millions de piétons !

Aller à l’école à pied réduit la pollution, la circulation et a un impact positif sur la santé et la concentration des enfants…

Des écoliers qui marchent ou qui pédalent pour se rendre à l’école arrivent à l’heure et détendus. L’exercice favorise leur concentration et leur disponibilité intellectuelle.

Et en abandonnant la voiture matin et soir, ils sont moins directement exposés aux concentrations de polluants, très élevés dans les véhicules et aux abords des écoles.

L’éco mobilité scolaire, qui nécessite l’implication des parents, des enseignants et des collectivités, favorise aussi les rencontres, la convivialité et la solidarité.

C’est aussi l’occasion pour les enseignants d’intégrer à leur programme des problématiques de développement durable et de faire réfléchir les élèves sur la protection de l’environnement.

En initiant les enfants très tôt aux différents enjeux liés à l’éco mobilité scolaire, ce sont leurs habitudes de déplacements qui seront durablement modifiées.

« Marchons vers l’école », c’est donc par exemple le pédibus, qui dans certaines communes, effectue le ramassage scolaire d’un certain nombre d’enfants, une ou plusieurs fois par jour… un jour par semaine ou tous les jours selon les cas… Des arrêts disposés judicieusement permettent de récupérer les enfants inscrits. Ce sont des parents d’élèves ou des bénévoles qui assurent le ramassage au fur et à mesure de l’avancée de la petite caravane d’enfants.

Plus qu’une mode écolo, l’opération « Marchons vers l’école » réunit aujourd’hui plus de 40 pays et près de 4 millions d’enfants, marchant tous ensemble vers et pour une planète en meilleure santé !

Pour en savoir plus sur cette opération Marchons pour l’école, rendez-vous sur le site de l’ADEME ou sur les pages dédiés des délégations régionales de l’agence