jeudi, décembre 26, 2024
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Dans l’atelier des bâtisseurs de cathédrales d’Andrew Fabriel (MdV)

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« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

Il y en a du travail de la pierre brute à la pierre taillée, mais sans la pierre brute rien ne pourrait se concevoir !

Voici, donc, en quelques mots le résumé de l’ouvrage « Dans l’atelier des bâtisseurs de cathédrales » d’Andrew Fabriel, publié à MdV.

Mais, au-delà de cette première considération, il y a l’approche « lumineuse », c’est le cas de le dire, de l’auteur au sujet des « Loups passants », ces membres d’une confrérie initiatique qui firent s’exclamer le sculpteur Auguste Rodin : « La vérité, c’était Reims, c’était Soissons, c’était Chartres… », en d’autres termes, la prodigieuse épopée des bâtisseurs de cathédrales.

Au fil de seize chapitres aux titres évocateurs (« Un chemin de lumière », « L’enseignement des étoiles », « La communauté d’esprit », « Au cœur de la pierre », etc.), le lecteur peut suivre les déclarations d’un Maître d’Œuvre et de plusieurs Frères, à savoir des artisans de ces chantiers exceptionnels.

Et, quand on voit la plupart des constructions contemporaines, on se dit que Frère Yann a probablement raison de déclarer que « l’art a quitté l’Occident pour céder la place à la laideur et à l’incohérence ».

Paysan – Boulanger : deux métiers pour produire et vendre du pain bio ( circuits courts : 4/6)

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Laurent et Frédéric MARTEAU, deux frères, sont Paysans-boulangers à Laigné dans le sud-Mayenne.

Ils expliquent dans cette chronique les 4 principales étapes de leur métier :

1)la culture du blé et de l’épeautre



Le blé et l’épeautre sont semés au début du mois de novembre, plusieurs variétés de blé sont mélangées ce qui ralenti la propagation des maladies, multiplie la biodiversité, une variété sera choisie pour son aptitude à être panifiée, très rustique, ses qualités nutritives, une autre pour sa qualité gustative ou simplement parce que le terroir lui convient.

L’épeautre est une plante de la même famille que le blé, très rustique il s’adapte dans les terrains pauvres et a une bonne résistance aux maladies. Cette céréale a été choisie aussi pour ses qualités nutritives et s’adapte parfaitement à la panification au levain.

Des désherbages mécaniques sont effectués au printemps à l’aide d’une herse étrille, le but n’étant pas d’éradiquer toutes les adventices, mais de limiter leur propagation pour ne pas compromettre la récolte.

Le blé et l’épeautre sont moissonnés à la fin du mois de Juillet dans les meilleurs conditions, ensuite la récolte est ventilée pour optimiser sa conservation.

2) L’élaboration de la farine au moulin



La farine est obtenue grâce à un moulin à meule de pierre. Ce procédé permet de préserver les nutriments du blé et d’obtenir une mouture de qualité.

Une opération supplémentaire est nécessaire avant de moudre l’épeautre : le décorticage. La graine d’épeautre est vêtue, elle est récoltée dans son épillet, il faut la décortiquer avant de la passer dans le moulin.

3) Le façonnage du pain au fournil

La méthode de panification est au levain naturel, sans additifs. A chaque boulange, un morceau de pâte appeler « Chef » est conservé. C’est lui qui sert de souche de bactéries et levures « sauvages » pour le prochain levain.

La pâte est divisée et façonnée à la main, différentes formes sont proposées : en long, en boule, en couronne ou moulé, ensuite la pâte lève dans un meuble appelé « Parisien ».

La cuisson se fait dans un four chauffé au feu de bois, entre 45 mn et 1h.

4) la vente directe sur les marchés ou en dépôt



Laurent MARTEAU connait les consommateurs de son pain, puisqu’il les rencontre lors de la vente sur les marchés dans un rayon de 30 kilomètres autour de la ferme.

Un pain bio, naturel, adopté par tous ceux qui le goute !

Arrêtons l’Hyper-mobilité

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L’un des grands spécialistes de la finance et de l’économie européenne, Philippe Dessertine, auteur du livre « La décompression » (agrégé en Sciences de Gestion, Docteur habilité à diriger des recherches, professeur de finance et de gestion, Directeur du Centre d’Études et de Recherches sur les Organisations et la Stratégie à l’Université Paris Ouest Nanterre et Directeur de l’Institut de haute finance à l’IFG) dénonce la folie de l’hyper-utilisation de notre sacro-sainte « Bagnole ». Pour lui le coût économique et écologique du secteur transport et déplacement est un scandale, il ose remettre en question notre façon de consommer. Une interview explosive…

Le Portugal abandonne son projet de TGV

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La crise a fait une nouvelle victime : le TGV entre Lisbonne et Madrid.

Cette ligne à grande vitesse aurait dû permettre de relier les deux capitales ibériques en moins de trois heures.

Mais avec une perfusion financière de 78 milliards d’euros accordée par l’union européenne en 2011, Lisbonne a dû montrer à ses créanciers qu’elle voulait faire des économies.

En contrepartie, le gouvernement portugais dit vouloir compenser cette décision avec d’autres investissements dans le fret ferroviaire, à partir des ports de Sinès au sud, et Aveiro au centre, et ce, pour favoriser les exportations.

Les centristes aux manettes depuis juin 2011, voyaient dans ce projet un investissement beaucoup trop important pour le pays du fado et qui n’aurait pas permis de dégonfler l’endettement public.

Mais le Portugal n’est pas le seul pays à avoir renoncé à la grande vitesse.

L’an dernier, c’est un état américain qui a lui aussi repousser le passage au TGV. Le projet de ligne Orlando-Tampa en Floride a été retoqué, laissant sur le carreau les candidats français SNCF, Veolia et Alstom qui s’étaient positionnés sur ce chantier.

Le gouverneur républicain de Floride Rick Scott a préféré renoncer aux 2,4 milliards de dollars mis sur la table par le gouvernement fédéral américain, ayant peur de ne jamais pouvoir les rembourser.

La raison de l’abandon de cette ligne à grande vitesse ferroviaire par les Américains pour des motifs stratégiques mais aussi financiers pose la question de la viabilité du modèle. Dans la presse américaine, un spécialiste du dossier expliquait l’échec du projet de Floride car selon lui «sur ce genre de trajets courts, il faut vraiment faire des tarifs très bas pour être compétitifs par rapport à la voiture. »

A l’autre extrémité du pays de l’Oncle Sam, le projet de ligne à grande vitesse entre San Francisco et Los Angeles sera probablement la première à voir le jour, mais son avancement est sur courant alternatif.

L’achèvement des travaux sur une distance de 840 km entre Los Angeles et San Francisco, était prévu au départ pour 2020, il a été repoussé à 2033, et les investisseurs ne se pressent pas pour aider à sa réalisation. Ce qui est bien dommage, car comme le rappelle l’agence en charge du TGV aux Etats-Unis, cette renaissance ferroviaire voulue par l’administration Obama éviterait des élargissements d’autoroutes et des agrandissements d’aéroports.

Toutefois selon un observateur cité par la Tribune, « le premier projet de grande vitesse américain se fera avec un financement chinois ou coréen. »

En effet, les états américains ainsi que le gouvernement fédéral sont en grande difficulté financière, et les projets de lignes TGV en sont dépendants. Le Congrès doit encore approuver le fonds de 53 milliards de dollars sur 6 ans pour financer les projets de ligne TGV.

Quais à Lyon, Escale à Bordeaux

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« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

C’est un magnifique navire baptisé « Littérature » qui, le temps d’un week-end, c’est-à-dire du 30 mars au 1er avril, va lancer ses amarres à Lyon et à Bordeaux.

Il y a, d’abord, « Quais du Polar » à Lyon, où les États-Unis seront les invités d’honneur de cette huitième édition consacrée au policier. Plusieurs spécialistes du genre ont promis le déplacement le long du Rhône, tels Michael Connelly, Thomas H. Cook, Patricia Mac Donald. Place sera aussi consacrée au cinéma, au polar dans la BD, aux mots pour écrire le suspense…

Puis, voici la dixième édition d’« Escale Livre » à Bordeaux avec, toujours pour principe, de mettre en valeur la création contemporaine et les nouveautés de la rentrée éditoriale, le tout dans une ambiance de dialogue entre les arts musicaux et théâtraux, la danse et, bien sûr, la littérature.

Avec Paris, Nancy, Brive-la-Gaillarde, Montreuil, Tournus et tant d’autres salons et foires du Livre, ceci démontre la belle vitalité de la littérature, sous toutes ses formes, qui reste, quoi qu’on en dise, une pièce majeure dans les loisirs des gens.

Manger mieux, manger juste avec la ruche qui dit OUI (circuits courts : 3/6)

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La Ruche qui dit Oui ! from GC on Vimeo.

C’est en combinant circuits courts et achats groupés que La Ruche qui Dit Oui permet aux producteurs et aux consommateurs de bénéficier de prix honnêtes pour tous.

Explications dans cette chronique avec Odile HAUTBOIS animatrice de la Ruche qui dit Oui de Louverné, créée il y a seulement 2 mois !

Survie des Yamomamis

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L’une des tribus les plus ancienne de la planète est sur le point de disparaitre : les indiens Yamomami. Cette tribus fut l’objet de nombreuse recherches et études ethnologiques et sociologiques depuis le milieu du 20ème siècle, les plus grands scientifiques se sont penchés sur le mode de vie et les traditions de ses populations du centre amazonien. Aujourd’hui, Davi Kopenawa, le chef des tribus Yamomami tire la sonnette d’alarme : « mon peuple risque de disparaitre si l’on ne fait rien au plus vite » dit-il dans cette interview. Deux fléaux tombent sur les indiens : la cupidité des chercheurs d’or sans foi ni loi et le projet d’un barrage gigantesque sur les réserves des indiens au centre amazonien. Il s’exprime dans cette interview en brésilien traduit en français. Un éco-scoop !

La petite taxe carbone qui fait trembler l’aéronautique

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Il suffit que la Chine gronde pour que les avionneurs européens prennent peur !

Selon le patron d’EADS, Louis Gallois, Pékin a gelé une commande de 45 airbus qu’elle avait passée en raison de la taxe carbone européenne.

Et par effet d’entraînement, ce sont maintenant Airbus et plusieurs compagnies aériennes européennes qui viennent demander le scalp de cette fameuse taxe carbone à la commission européenne !

Rappelons l’objectif de celle-ci : la taxe carbone européenne est entrée en vigueur le 1er janvier 2012. Elle oblige les compagnies, quelle que soit leur nationalité, et opérant dans l’union européenne à acheter 15 pour cent de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique.

Mais les lobbyistes européens ayant essuyé un refus net de Bruxelles, ils sont venus toquer à la porte des chefs de gouvernement nationaux pour obtenir gain de cause.

Dans un texte envoyé aux dirigeants français, allemands, britanniques et espagnol, Airbus et six autres compagnies européennes ont dénoncé la menace inadmissible qui plânerait dangereusement sur leurs activités.

Au premier ministre français, François Fillon, il a été expliqué qu’un millier d’emplois directs étaient menacés par cette taxe carbone et un autre millier d’emplois indirects.

Mais pourquoi la Commission Européenne se permet donc de tenir tête au secteur aéronautique ?

Dans l’Expansion, l’économiste Jacques le Cacheux explique que la Cour de Justice Européenne a donné raison à l’UE contre le recours des avionneurs.

Surtout car la taxe carbone n’est pas considérée comme discriminatoire par la Cour de Justice puisqu’elle frappe toute compagnie opérant sur un même territoire sans distinction.

Et qu’elle ne représente que 250 millions d’euros toutes compagnies confondues, ce qui est considérablement faible dans ce secteur.

Selon Jacques Le Cacheux, les compagnies étrangères ont peur que ce soit une première taxe parmi d’autres concernant de nouveaux points comme le carburant, le ciment ou le transport des marchandises.

Voilà qui expliquerait pourquoi elles sont montées au créneau très rapidement, histoire de ne pas voir de nouvelles taxes fleurir avec le printemps.

La porte-parole de la candidate écologiste Eva Joly, Michèle Rivasi fait remarquer que les compagnies aériennes sont mal placées pour contester cette taxe, puisqu’elles « ont toujours bénéficié d’importants investissements publics et que le kérosène n’est pas taxé. »

La député européenne veut aussi alerter sur le fait que « les émissions de Gaz à Effet de Serre de l’aviation sont celles qui augmentent le plus rapidement, et qu’il est urgent d’agir et mettre à contribution un secteur exempté jusque là.»

Encore faut-il pour nous convaincre pleinement de l’intérêt de cette taxe que les fonds collectés soient alloués à des fonds de recherche pour l’environnement ou bien pour la reforestation, ce qui n’est pas le cas, et ce que l’union européenne refuse pour le moment. Du coup cette taxe carbone se transforme en un permis de polluer qui ne satisfait personne, et ne nous motive pas à la défendre bec et ongles.

Indécence de Willy Deweert (DdB-Mols)

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« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

Willy Deweert (photo), auteur aux Éditions Desclée de Brouwer-Mols, est principalement connu pour être « l’inventeur du thriller mystique » avec, pour ma part, deux extraordinaires romans dont il a été question dans la présente chronique : « Le Manuscrit de Sainte-Catherine » et « Le Maître de la vigne ».

Willy Deweert nous revient avec un essai au titre en forme de cri de rage : « Indécence ». Rage face à l’homme contemporain qui salit et détruit la belle évolution du passé pour s’enfoncer dans de terrifiants dysfonctionnements mettant en péril la société : « La postmodernité, écrit-il, a facilité l’emprise sur les cœurs et les cerveaux (…), déstabilisé une collectivité qui ne tient plus que sur des pilotis vermoulus ».

Des sociétés pharmaceutiques ne vont-elles pas jusqu’à inventer des maladies « pour écouler leurs saloperies » ?

L’homme contre l’homme, en somme.

Ce constat étant établi, y a-t-il des solutions ? Un espoir de survie ?

L’auteur donne des pistes, veut provoquer une sorte de thérapie et une réelle prise en main du « destin » en faveur des générations futures.

Bien sûr, tout le monde ne sera pas d’accord avec ce qu’il dénonce et, par corollaire, avec les solutions préconisées, néanmoins, le lecteur averti devrait quand même y retrouver pas mal de situations qui le troublent, l’agacent, voire le révoltent.

« Lorsque l’Indécence atteindra son paroxysme, constate Willy Deweert, un changement en profondeur s’opérera en particulier chez les jeunes. En ce sens, les calamités futures seront un puissant stimulant puisque toutes les forces vives seront nécessaires dans la lutte pour la survie de la planète ».

Pour Willy Deweert, il n’y a qu’une seule certitude : « le monde va changer » ! Vers le « Grand silence » ?

Plusieurs chapitres nous expliquent que l’on assiste aux premières timides prises de conscience au fur et à mesure que les dysfonctionnements de la nature se produisent à intervalles de plus en plus rapprochées, que les jeunes sont les témoins d’une économie à l’agonie, d’un monde politique en pleine débandade, d’une religion en charpie, alors que « l’indécence de l’enseignement à courte vue est flagrante ».

Tout au long de cet essai, on va d’étonnements en indignations, de pures informations journalistiques en analyses pointues ou surprenantes. Ainsi, le chapitre intitulé « Les jeux du cirque » est dédié à Tom Simpson, « première victime du dopage », un autre, à l’abbé Pierre, « ce vrai saint qui ne sera jamais canonisé » dit-il !

Bref, cet ouvrage sort vraiment des sentiers battus en emboîtant le pas de son auteur qui, en conclusion, clame : « La Terre ne sera pas détruite. Elle ressuscitera pour une nouvelle chance » ! Puisse-t-il avoir raison !

un éssaimage réussi, 10 ans après la création de la première AMAP ! (circuits courts : 2/6)

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Denise et Daniel Vuillon sont maraîchers dans la Var, à La Seyne. Ils sont à l’origine, en 2001, de la première AMAP (Association Pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) . Depuis, ils pratiquent la transmission ou l’essaimage du concept auprès d’agriculteurs et de consommateurs qui souhaitent s’impliquer dans le maintien d’une agriculture paysanne.

Dans cette chronique, Denise VUILLON revient sur les raisons qui les ont poussés à lancer ce nouveau concept en France. Elle explique ce qu’il représente 10 après et rappelle qu’il faut sans cesse sensibiliser et attirer de nouveaux amapiens pour pérenniser le concept malgré la concurrence du « BIO » vendu dans les grandes surfaces.

Pour aller plus loin, je vous invite à lire leur livre « Histoire de la première AMAP – soutenir les paysans pour se nourrir durablement » qui présente l’éthique du concept et les étapes pratiques de la création d’une AMAP en s’appuyant sur des témoignages d’acteurs engagés dans cette aventure qui vient de fêter ses 10 ans.