Dimanche de double prise de conscience pour les citoyens de la capitale de l’Europe et ceux qui lui rendent visite.
D’abord, un bon et chaleureux concert de musique en plein air dans le cadre d’un « Jazz au Marché ».
C’est-à-dire au marché de Boitsfort, là où des artisans boulangers, crémiers, légumiers et autres agriculteurs bio, proposent un magnifique étal géant de produits du terroir, ce qui change du préemballé et du sulfité des grandes surfaces.
Bernard Degavre accompagné par un band de talent, a distillé ses morceaux de bonne chanson française, celle qui tente également de survivre dans un monde musical de plus en plus anglicisé, entre autres.
Ensuite, cap, à trois ou quatre kilomètres de ce chaud concert, au cœur de Bruxelles où était organisé une marche urbaine pour la biodiversité et la reconnaissance du crime d’écocide, à savoir la destruction massive ou le dommage irréversible d’un écosystème international ou non, résultant d’activités humaines.
À l’heure actuelle, l’écocide est défini de manière très restrictive, d’où la piqure de rappel aux politiciens.
Le micro a été tendu à deux participants, dont Patricia, cheville ouvrière du mouvement lors qu’une manifestation qui, hélas, ne mobilisa que quelques centaines de participants alors que la veille, et c’est tant mieux, je m’empresse de le souligner, il y avait 150 000 personnes à la Gay Pride et une pléthore de politiciens se pressant devant les caméras.
Mais, avec Patricia, soyons positifs, car il y a une prise de conscience écologique qui va augmentant, et à présent on parle écologie dans tous les secteurs et à tous les niveaux de la société.
Contacts :
- Bernard Degavre : www.bernarddegavre.be
- Écocide : www.stopecocide.be
- Photos : Marie-Paule Peuteman (Fréquence Terre).
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