« L’Europe pour la paix et la solidarité », tel est le slogan majeur lancé à la manifestation nationale de Bruxelles à laquelle Fréquence Terre assiste et apporte son soutien.
« La guerre en Ukraine a coûté trop de vies et entraîné trop de destruction. C’est la responsabilité et le devoir des États et des peuples de s’engager pour la désescalade et le soutien aux pourparlers. Pour le peuple ukrainien mais aussi pour l’humanité et la planète qui ne peuvent endurer cette guerre plus longtemps », y est-il déclaré par la plate-forme organisatrice.
Ce dimanche, il y a des dizaines d’organisations syndicales, pacifiques, antimilitaristes, écologiques, et, surtout des milliers de citoyens qui condamnent l’agression russe contre un pays souverain, qui appellent la Russie et l’Ukraine à observer un cessez-le-feu immédiat et à s’engager dans des pourparlers de paix.
« Nous sommes aux côtés de ceux qui rejettent la logique de la guerre, en Ukraine, en Russie et dans le monde entier », déclara un organisateur.
Dans le cortège, beaucoup d’Ukrainiens qui ont fui la guerre ont reçu de poignantes marques de solidarité, ce que j’avais déjà constaté, il y a un an, ici-même pour la première manifestation contre la guerre en Ukraine.
Tous les participants réclament une diplomatie de paix active et le désarmement : « Nous rejetons une politique basée sur la confrontation et la prolongation de la guerre. Tous les moyens diplomatiques doivent être déployés pour amorcer la désescalade et amener les parties belligérantes à un cessez-le-feu en vue de pourparlers menant à une paix juste et durable. »
Ensuite, un aspect très important et trop occulté par les politiciens, dont certains ont eu l’indécence de participer à cette manifestation… quand le clientélisme vous tient….
Un aspect important, donc, c’est un refus clair et net de l’instrumentalisation de la guerre pour l’augmentation considérable des budgets militaires, dans un monde déjà surarmé. Le désarmement doit redevenir l’objectif.
Et, il y a lieu d’investir dans le social, la justice, l’environnement.
« Ce sont toujours la planète et les populations, en particulier les plus fragiles, qui paient le prix des guerres entretenues par nos dirigeants et l’industrie de l’armement. Au lieu d’augmenter les budgets militaires, il faut investir davantage dans la protection sociale, les services publics et la transition écologique », fut la conclusion logique de ce grand rassemblement.
Vœu pieux ? Action vaine ? « Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu », déclara Bertolt Brecht.
Lutter pour la Paix, donc pour notre survie, n’en déplaise aux sceptiques et autres pleutres qui regardent sans broncher.
Ces commentaires sont enrichis de déclarations de deux organisateurs, dont, Thierry Bodson leader syndical de la Fédération Générale du Travail de Belgique, qui termine le reportage.
Photos : P.Gf
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