Dans Leur folie, nos vies, paru aux éditions Les Liens qui Libèrent, François Ruffin porte un regard acéré et choqué sur la gestion de la pandémie au coronavirus par les gouvernements et les multinationales qui, bien souvent se liguent entre eux pour davantage creuser le trou entre ceux de tout en haut et les citoyens lambdas.
Un constat : dans cette crise engendrée par le virus, les scientifiques ont été largement écoutés et suivis dans leurs préconisations.
On passa quasiment automatiquement du diagnostic scientifique à la prise de mesure, explique l’auteur.
En revanche, les scientifiques qui évoquent le climat, tel le GIEC, sont écoutés poliment, puis rien ne bouge.
En cause : l’économie, celle des nantis, des actionnaires, des Macron et Cie qui, au minimum, doit être absolument sauvegardée, si pas davantage rentabilisée à leur seul profit.
Bientôt, on atteindra une moyenne supplémentaire de deux degrés, ce qui signifie qu’on pourrait mourir en sept ou huit minutes sous la pression conjointe de la chaleur et de l’humidité.
Déjà, des régions entières de la planète deviennent inhabitables.
Réaction des nantis, des actionnaires et des Macron et Cie, on n’interrompt pas les affaires, l’économie avant la vie !
« Tous les pans de la vie sont ainsi traités, maltraités, passés aux oubliettes, à la moulinette d’une calculette. »
Une conclusion : le combat contre les forces obscures ne se renonce certainement pas.
Photo : Pixabay.
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