lundi, novembre 25, 2024

COP 27-Analyse : récupération politicienne ou prise de conscience ?

Souvenez-vous, au moment des dernières élections présidentielles françaises, j’avais attiré l’attention sur l’engagement plus que modéré de Yannick Jadot, candidat écolo ayant supplanté Sandrine Rousseau pour représenter les Verts dans la course à l’Élysée.

Il paraissait même tétanisé dès qu’on lui parlait d’engagement radical et il ne cessait de prôner un militantisme d’un autre temps, certainement obsolète aux yeux de la jeune génération.

Il n’y a que les imbéciles qui ne changement pas d’avis, nous répète le dicton, et Libération nous apprend que la capitaine des « réalos » change de cap et qu’il justifie à présent les actions militantes radicales, dont celle de la désobéissance civile non-violente.

Mieux, il a dit qu’il ne s’agissait pas d’extrémisme mais de cris de désespoir.

Bref, terminée la politique mollassonne et place à l’écologie de combat. Il était grand temps.

Je désire ajouter ceci, certains politiciens hurlent au scandale face aux actions de jeunes qui, selon eux, commettent un sacrilège en s’en prenant à des œuvres d’art.

Je suis le premier à défendre le Patrimoine et à le respecter, cependant, contrairement à leurs hurlements, il faut savoir que ces politiciens travestissent la vérité : jusqu’à présent, ces activistes s’en prennent aux cadres et aux vitres qui entourent les œuvres, non à celles-ci.

La manœuvre politicienne est donc bien un leurre pour cacher leur inertie à défendre ce qui doit l’être : l’environnement attaqué et maltraité par le capitalisme.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.