Souvenez-vous, au moment des dernières élections présidentielles françaises, j’avais attiré l’attention sur l’engagement plus que modéré de Yannick Jadot, candidat écolo ayant supplanté Sandrine Rousseau pour représenter les Verts dans la course à l’Élysée.
Il paraissait même tétanisé dès qu’on lui parlait d’engagement radical et il ne cessait de prôner un militantisme d’un autre temps, certainement obsolète aux yeux de la jeune génération.
Il n’y a que les imbéciles qui ne changement pas d’avis, nous répète le dicton, et Libération nous apprend que la capitaine des « réalos » change de cap et qu’il justifie à présent les actions militantes radicales, dont celle de la désobéissance civile non-violente.
Mieux, il a dit qu’il ne s’agissait pas d’extrémisme mais de cris de désespoir.
Bref, terminée la politique mollassonne et place à l’écologie de combat. Il était grand temps.
Je désire ajouter ceci, certains politiciens hurlent au scandale face aux actions de jeunes qui, selon eux, commettent un sacrilège en s’en prenant à des œuvres d’art.
Je suis le premier à défendre le Patrimoine et à le respecter, cependant, contrairement à leurs hurlements, il faut savoir que ces politiciens travestissent la vérité : jusqu’à présent, ces activistes s’en prennent aux cadres et aux vitres qui entourent les œuvres, non à celles-ci.
La manœuvre politicienne est donc bien un leurre pour cacher leur inertie à défendre ce qui doit l’être : l’environnement attaqué et maltraité par le capitalisme.
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