Je ne compte plus les manifestations qui ont été organisées dans la Capitale de l’Europe afin de sauver ce qui peut encore l’être de notre planète bien mal en point sur le plan environnemental, entre autres.
Les dizaines de milliers de manifestants, la plupart des citoyens qui rejettent la récupération politicienne, ont à nouveau réclamé des mesures concrètes de la part des élus et, surtout, que ceux-ci se détachent des lobbyistes qui pullulent dans les environs de la Communauté européenne.
La « Coalition Climat », organisatrice de cette nouvelle manifestation de masse, attira aussi l’attention sur la situation financière catastrophique vécue par les citoyens, le dérèglement climatique en étant un corollaire. Je cite :
« Nous n’avons plus le luxe d’attendre. Le dérèglement climatique est partout et tous les jours. Et pourtant, nous restons dépendants des énergies fossiles. Cette dépendance et le contexte international nous le font payer cash avec des factures d’énergie totalement impayables ».
Interviews d’un agriculteur et d’une manifestante : écoutez-le sur notre podcast.
Au cœur de la manif, alors qu’un tracteur ouvre le cortège en hommage aux agriculteurs frappés de plein fouet par la destruction de l’environnement, on y lit « La Terre, c’est notre affaira à tous » et qu’un agriculteur brandit une pancarte « Des fermes à taille humaine, pas des usines », voici quelques slogans pris au vol : « L’appauvrissement des peuples, c’est le capitalisme », « Sauvons la planète, pollueurs payeurs », « Bientôt tous réfugiés climatiques, vers quel exil ? », « Le climat est plus important que votre mandat », « Sauvez un ours polaire, mangez un actionnaire »…
La Coalition Climat insiste également sur les menaces qui pèsent sur le système alimentaire mondial dues à la sécheresse, aux inondations et au déclin de la biodiversité. Cette même Coalition Climat réclame la fin de la bétonisation des cités et sites naturels, d’accélérer la vitesse de rénovation des logements, de diminuer les émissions de CO2, en particulier celles des voitures avec de meilleurs transports publics, et de taxer les surprofits exceptionnels du secteur énergétique.
Tout ceci avant la COP 27 qui se déroulera dans deux semaines en Égypte où il sera encore clamé que chaque dixième de degré en moins compte, mais que cela passe par des actions politiques concrètes, fortes et urgentes.
Photos : Marie-Paule Peuteman.
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