La démonstration et l’argumentation sont les suivantes : Apple+Microsoft+Google+Amazon+Facebook, c’est 8.000 milliards de dollars, c’est grossir pour avoir encore plus de monopoles et ce sont des pouvoirs sur nos vies et les politiciens. De plus, ce sont par milliers que les activistes progressistes, syndicalistes, dirigeants ou leaders de peuples autochtones, militants pour les droits humains, sont assassinés par des groupes paramilitaires et des forces armées de prétendues nations démocratiques.
Cependant, tout cela ne semble guère, ou alors si peu, émouvoir les « puissants » de ce monde et les multinationales tant que l’échiquier géopolitique n’est pas trop perturbé et que le business puisse se poursuivre, surtout celui des armes, la guerre en Ukraine en est un exemple frappant.
Ainsi, sur des blindés BMD-4 russes ont été retrouvés des composants et une technologie qui auraient été vendus à la Russie par la société française Thales, en plus de caméras thermiques, après les sanctions européennes ayant suivi l’annexion de la Crimée par les troupes de Vladimir Poutine.
Le ministère français des Armées rétorqua que les contrats avaient été conclus avant les sanctions et qu’elle avait le droit de mener à terme la clause du « grand-père ».
À savoir : « Terme juridique, la « clause d’antériorité » (aussi appelée « clause du grand-père ») est une disposition légale qui permet, dès l’adoption d’une nouvelle loi, à des bénéficiaires de l’ancienne juridiction de continuer à disposer des droits qui leurs étaient accordés. »[1]
Certains philosophes, sociologues et ethnologues sont particulièrement pessimistes quant à l’avenir de la société. Pour eux, le monde est irrémédiablement perdu, il n’y a plus d’espoir de sortir du marasme dans lequel l’être humain est englouti et il est absolument impensable de récupérer une vie en commun normale.
Pour eux, l’apocalypse est sous nos yeux et on n’y échappera pas, quoi que l’on fasse. Ce sentiment est flagrant depuis la menace nucléaire brandie par Vladimir Poutine, ou, début avril, par celle de Kim Yo-Jong, l’influente sœur de Kim Jong-un, « leader suprême » et dictateur de Corée du Nord sur l’utilisation potentielle par son pays des missiles nucléaires en cas de conflit.
Cependant, tout n’est pas fini pour autant et l’espoir d’une prise de conscience n’est pas éteint, comme vous le découvrirez dans ma prochaine chronique.
[1] Site Choses à savoir – Économie, avril 2022.
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