On ne le sait que trop bien, ou pas encore assez, le greenwashing est le système machiavélique employé par le capitalisme pour phagocyter tout ce qui s’oppose à lui ou qui se met en travers de sa route.
Ce système économique basé sur l’exploitation des autres à son unique profit, ne supporte pas que l’on empêche ses multinationales de prospérer et de faire fructifier les comptes bancaires de leurs actionnaires.
En vérité, le greenwashing est un enfumage qui présente et impose une « écologie dite pragmatique ».
En politique, c’est le même constat. Prenons Yannick Jadot qui fut laminé aux présidentielles. Comment pouvait-il en être autrement avec un discours anesthésiant qui n’est jamais sorti du ronron d’une écologie de participation et de compromission, au lieu, comme le clame Greta Thunberg, d’une écologie sans la moindre concession, la seule qui pourrait atténuer les méfaits du capitalisme ravageur ?
Dans la capitale de l’Europe, le parti ÉCOLO fait partie du gouvernement de Bruxelles-Capitale, et il n’hésite pas à s’allier aux promoteurs de projets immobiliers de béton qui défigurent des quartiers entiers. Faux motif avancé dans la commune de Woluwe-Saint-Pierre, par la cheffe de file ÉCOLO locale, Caroline Lhoir : « Il y a pénurie de logements sociaux ». Ici, aussi, c’est de l’enfumage : il y a un million de m² d’immeubles vides à restaurer et à transformer en logements !
En vérité, ces pseudo-écologistes s’avèrent être de véritables « collabos » du business immobilier et des politiques libéraux et conservateurs qui leur sont scotchés, en transformant un magnifique idéal en un discours marketing trompeur au détriment des citoyens.
Ce jeu politicien qui s’apparente à un « apolitisme réactionnaire », fait indéniablement penser au slogan « L’écologie sans lutte des classes, c’est du jardinage ».
Bien entendu, promoteurs immobiliers et politiciens néo-libéraux se frottent les mains de pareille aubaine !
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