Lors de ce dernier week-end du mois de mai 2022, la capitale de l’Europe a vibré au son du jazz à l’occasion de son festival se déroulant autant dans des salles qu’à l’extérieur, en une parade de sept formations, tels une fanfare urbaine, une compagnie de carnaval style Nouvelle-Orléans, un groupe rythmique, des cuivres des Caraïbes…
Pourquoi Fréquence Terre a-t-elle porté son attention sur pareil événement musical ? Parce que le jazz a donné son rythme et sa force aux luttes contre les discriminations et le racisme. D’ailleurs, l’UNESCO décida de lui accorder une Journée internationale (le 30 avril) au titre que cette musique représente une force de paix et de compréhension mutuelle.
C’est ce que nous explique un jeune bénévole de l’organisation Brussels Jazz Weekend : « Si je remonte le temps, nos amis colorés n’étaient pas les bienvenus et avec le jazz ils démontrèrent qu’on peut faire la fête, s’entraider et que même on pourrait arrêter les conflits. Le jazz montre qu’il y a de l’espoir. La parade en est un exemple concret : les gens tapent des mains, participent, alors que quelques instants plus tôt ils étaient peut-être en dispute… »
Moment fort du reportage, lorsque j’ai demandé au groupe « No pareto » d’inspiration nouvelle-orléanaise s’il pouvait interpréter « Bella ciao », le chant antifasciste et antinazi italien, cela donna ceci…
Et, faisant écho à « No pareto », le groupe « Musicadream » y alla à son tour de ce chant tellement d’actualité !
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