Les Français qui empruntent le périphérique sud-est pour entrer dans la capitale de l’Europe, ou en sortir, connaissent bien deux endroits boisés que sont la Forêt de Soignes et le Parc de Woluwe. Pour la première, cataloguée de « poumon vert de Bruxelles », il s’agit de 5.000 hectares composés d’hêtres à 80%, donc un autre surnom avec « hêtraie cathédrale ».
Quant au parc, il s’étend sur près de 70 hectares, le site fut classé en 1972, et on y dénombre 180 essences différentes, dont des arbres remarquables.
Tous deux sont le refuge naturel de multiples oiseaux, mais aussi de lapins, chevreuils, écureuils, cygnes, canards, hérons…
Eh bien, ces sites remarquables sont la proie d’un business sans aucune éthique, principalement avec la Chine, sous forme d’hécatombe de milliers d’arbres coupés, même avec l’aval d’élus écologistes, telle Caroline Lhoir, première échevine à Woluwe-Saint-Pierre.
Ces coupes massives, au nom de prétendues régularisations de l’espace boisé, s’opèrent même en pleine période de nidification, c’est-à-dire du printemps à la mi-août, donc de reproduction.
Pareille entreprise c’est assurément la mort de couvées, nichées, portées, bref, du business sans le moindre remords.
Bien entendu, cette opération de massacre écologique se déroulera encore sans le moindre problème puisque, à part quelques citoyens choqués et sensibles à l’environnement qui réagissent en conséquence, les gens constatent, certains grommèlent, et puis enfouissent la tête dans le sable…
Alors, si le cœur vous en dit, ne fut-ce que par solidarité, n’hésitez pas à propager la présente chronique.
Podcast: Download