samedi, novembre 23, 2024

COP 26 : santé de la planète vs consumérisme, capitalisme et croissance

La récente La Grande Librairie, émission littéraire sur France 5 de très grande audience en pays francophones, abordait le thème de l’Écologie de la santé face au monde de l’économie et à son mantra de « croissance ».

En invité Cyril Dion, Richard Powers, Catherine Meurisse et Jean-Christophe Rufin, tous avec leurs spécificités en tant qu’auteurs, avaient un point commun : « On arrive à un moment de notre vie où il faut défendre le vivant ».

  • Richard Powers : « Nous avons oublié que l’économie est une annexe de l’humanité et de l’écosystème ; que la Terre est une entreprise privée. Hélas, certains l’ont colonisée.

Le traumatisme écologique est l’une des plus grandes menaces pour les jeunes. Aux États-Unis, 8 millions d’enfants sont placés sous psychotropes.

Comment guérir ? Par la Nature ! Car, ils sont souvent terrifiés par la peur de la perte de l’humanité, de la Terre-Mère, de la richesse de la diversité, d’où le besoin d’une cure de Nature.

Il est temps de cesser de s’excuser par rapport à la situation actuelle, il faut à présent apprendre à vivre là où nous vivons et agir concrètement ! »

Sous-entendu : de décoloniser la Terre, car, comme le dirent Catherine Meurisse, « L’humanité n’est pas séparée du monde », et Jean-Christophe Rufin, « Quand on est coupé de la Nature, on l’est aussi avec l’être humain ».

Comment inverser la tendance de la disparition des espèces ?

« Habiter le monde » à La Grande Librairie (Photo Fréquence Terre/prise d’écran France 5).
  • Cyril Dion : « Il est impossible de se dire que dans cinquante ans la planète sera invivable. Donc, il faut comprendre ceux qui amènent à cette future catastrophe : des politiciens et lobbies à la Communauté européenne aux élevages intensifs, là où le discours de la croissance est omniprésent.

Pourtant, tout s’effondre. Alors, il faut se donner de nouveaux objectifs précis : la santé des humains et de notre environnement est essentielle face au matraquage à longueur de journée de la culture du consumérisme, du capitalisme et de la croissance. Il faut réensauvager le monde, il faut accepter que nous sommes des vivants parmi les vivants.

La permaculture, par exemple, crée un équilibre naturel dans l’écosystème et le progrès est de faire en sorte que les gens vivent harmonieusement plus longtemps et pas à l’acquisition du dernier smartphone à la mode ou du gigantesque écran plat… »

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