L’ONU s’époumone à clamer que « le temps presse dangereusement », mais qui l’écoute encore ? Les vœux pieux de réductions d’émissions de gaz à effet de serre sont insuffisants, dit-elle, et il faudrait être sept fois plus ambitieux par rapport au 1,5° C (au degré et demi) d’augmentation envisagé pour limiter les dégâts.
Ainsi, à la COP26, les États devraient s’engager fermement à réduire de 30 à 55% les projections d’émissions et non de 7,5% comme prévoient déjà les plus convaincus d’entre eux.
Mais, au train où vont les choses, le monde s’en va allègrement vers une augmentation de température de 2,7° C !
Les catastrophes climatiques sont déjà nombreuses avec le réchauffement actuel qui est de l’ordre de 1,1° C, mais, visiblement, cela n’émeut pas grand monde dans les milieux politiques et des multinationales qui régentent la planète, puisque les productions de charbon, de pétrole et de gaz sont même devenues deux fois supérieures !
Sans une radicale opposition citoyenne, « Le temps presse dangereusement ! » est un mantra onusien qui risque bien de sonner le glas de la planète.
Et si chaque citoyen s’adressait à ses élus pour faire pression et montrer que le temps de la duperie est révolu ?
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