Jean-Michel Folon (1934-2005), aquarelliste, peintre, graveur et sculpteur fut un artiste humaniste et pacifiste dont chaque œuvre fut un appel à la liberté.
Mondialement connu pour ses affiches et sculptures, si les téléspectateurs se souviennent de son générique d’Antenne 2 (devenue France 2) et des sept hommes bleus volants dans les cieux, il y a également un nombre impressionnant d’œuvres qui mettent en scène l’environnement, les Droits humains et cette liberté symbolisée par l’oiseau hors de sa cage.
Pour cet artiste engagé, nostalgique de la nature que la folie des êtres humains détruit chaque jour, l’arbre et la Terre furent aussi des thèmes récurrents pour sensibiliser les gens, éveiller en eux la volonté de préserver nos forêts, par exemple.
Il y a aussi son combat contre la peine de mort et le racisme et nous ne pouvons qu’apprécier sa déclaration « les couleurs sont faites pour se mélanger et s’aimer ». Il était pour l’égalité entre les êtres, quels que soient leur couleur, leur religion ou leur culture, il promut la liberté individuelle, la liberté de penser et la liberté physique.
Tout cela se retrouve jusqu’au 7 novembre à l’exposition d’une sélection d’affiches, certaines rares, à la Fondation Folon située à La Hulpe, une commune du Brabant wallon à quelques kilomètres de la capitale de l’Europe.
Fréquence Terre ne pouvait que la visiter pour vous.
Photos : Fréquence Terre-RFI
Podcast ci-contre, dont voici le résumé :
Jean-Michel Folon marqua l’art de l’affiche et l’œil du public. Il travailla pour la mémoire de la rue et dès les années 1970, il se détacha de plus en plus des projets commerciaux pour se tourner vers ce qu’il considérait comme fondamental à promouvoir : la défense de l’environnement et les Droits humains (Greenpeace, Amnesty International, la Croix-Rouge, l’UNICEF…)
Un exemple concret avec l’affiche du film La Spirale évoquant la situation politique chilienne sous Pinochet, soit la naissance et l’implantation d’un fascisme : « Pour notre malheur, on ne sait trop bien quelles formes prend le fascisme quand il choisit de s’installer quelque part, ce sont les plus sournoises. »
Pour l’affiche consacrée à Amnesty International, il déclara : « On ne représentera jamais assez l’idée de liberté ».
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