En plus de la pandémie qui ravage la planète, ce dont ils souffrent au même titre que le commun des mortels, les réfugiés ont aussi à compter avec la précarité, le déracinement, la séparation familiale, parfois le racisme.
Dans le cadre de ce reportage, Fréquence Terre est allé à la rencontre de Tibétains qui, depuis des années, manifestent pacifiquement devant l’ambassade de Chine de la capitale de l’Europe.
Un rituel récurrent comme à chaque fois, un appel au secours et à la fraternité universelle.
Gestes et onomatopées à l’appui, Jamyang Tsering, 60 ans, et son frère Bu Zhu, 63 ans, exilés tibétains depuis près de deux décennies, expliquent la répression chinoise qui les a fait fuir et qui, aux toutes dernières nouvelles qu’ils peuvent recueillir, n’a guère évolué.
Ainsi, depuis 1950, le Tibet est sous la férule de la Chine et le monde entier est au courant que la dictature y règne avec la volonté d’y éradiquer la culture ancestrale, que les Droits des êtres humains y sont bafoués et qu’il y est question d’un véritable génocide.
D’où des centaines de milliers d’exilés, le plus célèbre d’entre eux étant le 14e dalaï-lama.
Certes, ce reportage (podcast en annexe) n’a pas eu la prétention de théoriser sur la situation au Tibet. Il a tout simplement voulu donner la parole à deux exilés, tout heureux qu’un média se penche sur leur sort.
Leurs sourires suffirent à nous convaincre que l’aspect humaniste prime parfois sur tout autre considération.
Photos de Marie-Paule Peuteman et Pierre Guelff : actions pacifiques diverses devant l’ambassade de Chine à Bruxelles et les deux interlocuteurs au micro Fréquence Terre.
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