Sous le fallacieux argument d’apporter la civilisation occidentale dite évoluée, parfois doublé d’un dessein d’évangélisation, le système colonial, loin d’être philanthropique comme il est encore présenté par les défenseurs et nostalgiques du « temps béni des colonies » que chanta Sardou, ce système colonial, donc, a littéralement pillé les matières premières des pays envahis et a souvent avili, voire martyrisé, les populations locales.
Au nom de cette vérité-là, un vaste mouvement de « décolonialisme » est lancé depuis quelques mois et Fréquence Terre en partenariat avec POUR, était présent à une « Balade décoloniale » au cœur de la capitale de l’Europe.
En quoi consiste ce genre de rassemblement ?
Y a-t-il eu des réticences à l’organiser ?
Réponses à écouter dans notre interview de l’animateur de la balade dans le podcast ci-dessous.
Durant cette balade, notre interlocuteur évoqua l’espace public en tant qu’espace politique, que la violence faisait partie intégrante du système colonial et qu’il fut un véritable mécanisme de la terreur.
Ce fut l’occasion pour évoquer également l’horreur des mains coupées de milliers d’autochtones…
Les réponses encore ci-dessous dans le podcast.
Pour conclure ce reportage, rappelons que, suprêmes injure et injustice aux anciennes colonies, beaucoup d’entre elles doivent encore rembourser de prétendues dettes au système capitaliste qui les a exploitées et qu’il y a encore une vingtaine de pays ou régions colonisés en 2020.
Des « territoires non autonomes », comme dit l’ONU, dont la Nouvelle-Calédonie, Gibraltar, la Polynésie française…, les pays colonisateurs étant, entre autres, la Grande Bretagne, les États-Unis et la France…, cette dernière qui se targue de clamer qu’il est « le pays des droits humains ».
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