dimanche, novembre 24, 2024

Destination vacances et visites insolites : Paris-Village, Paris bucolique

« Paris, Ville Lumière », la citation paraît galvaudée et, pourtant, cette mégapole ne reste-t-elle pas immortelle ? Ville considérée comme la plus romantique au monde, elle se distingue aussi par ses grands monuments, son histoire millénaire, son fabuleux héritage artistique et littéraire.

Plutôt que de longs discours, voici deux citations – parmi des centaines ! – qui rendent hommage à la capitale française : « Creuset des passions, tu m’as donné la boue et j’en ai fait de l’or », clama Baudelaire au sujet de Paris, puis, voici quelques propos d’Honoré de Balzac, dont un musée lui est consacré dans son ancienne demeure : « Paris est un véritable océan. Jetez-y la sonde, vous n’en connaîtrez jamais la profondeur… Quelque soin que vous mettiez à le parcourir, à le décrire, quelques nombreux et intéressés que soient les explorateurs de cette mer, il s’y rencontrera toujours un lieu vierge, un autre inconnu, des fleurs, des perles, des monstres, quelque chose d’inouï oublié par les plongeurs littéraires » .

Effectivement, exemple parmi des dizaines,  il est très agréable de déambuler dans le Parc Montsouris : 1 400 arbres, dont plusieurs centenaires, avec observation du tulipier de Virginie, du cèdre du Liban, de l’hêtre tortueux, et rencontre avec un héron cendré, une oie à tête barrée, un canard colvert, un troglodyte mignon, une corneille noire ou un gobe-mouches, le tout sous l’œil de statues dues à Etex, Lipsi, Desca, Valsenis…

Mais, peu de touristes, voire d’habitants de la capitale, connaissent Paris-Village…

Ainsi, en poursuivant la promenade du Parc Montsouris vers l’ouest, on pénètre dans un monde à part, un « autre » Paris : Paris-Village !

Des demeures pleines de charme dans des ruelles en pente et des impasses, véritable cité fleurie et conviviale.

Ici, square de Montsouris, rue du Parc-de-Montsouris, impasse Nansouty…, ou dans les environs immédiats du Réservoir de la Vanne, habitèrent ou érigèrent leur lieu de travail (souvent des ateliers de peintres) le Douanier Rousseau (Henri Rousseau), Foujita, André Derain, Georges Braque, Ozenfant, Gromaire…

Mais, au juste, pourquoi Henri Rousseau fut-il surnommé le « Douanier Rousseau » ? Parce que ce digne représentant de l’art naïf travailla dans sa jeunesse à l’octroi de Paris, c’est-à-dire à un bureau où était perçu un droit sur certaines denrées à leur entrée dans les villes.

Poursuivons notre balade en signalant quand même que cette taxe n’est plus d’application depuis 1948, et dirigeons-nous vers le Réservoir de Montsouris qui alimente 20% de la capitale. Particularité : des truites en aquarium témoignaient de la pureté de l’eau, m’affirma-t-on sur place… tout en précisant qu’aujourd’hui, pour contrôler la qualité de l’eau, ce sont des tests en laboratoire qui sont effectués.

Un peu plus loin, voici la Cité Fleurie qui accueillit Paul Gauguin, Modigliani, Eugène Grasset (le créateur de la « Semeuse » chère au Larousse), Laurens, Jean Boucher, Domela, alors que, non loin de là, la Cité Florale est un spectacle ravissant avec ses rues des Glycines, des Volubilis, des Mimosas, des Orchidées…

 

 

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