À l’heure où par la force des événements, les citoyens trouvent davantage ou retrouvent le chemin de la lecture, voici dix citations extraites d’À Combat (Folio), l’essai qui publie des écrits d’Albert Camus au temps où il fut rédacteur en chef et éditorialiste. C’est notre quatrième chronique à ce sujet.
« La première condition pour faire un bon et libre journaliste est d’apprendre à ne pas mépriser systématiquement son lecteur. »
« Nous accepterons toujours et avec gratitude la concurrence du talent. Mais nous ne voudrons plus de la concurrence de l’argent. »
« Le langage des hommes libres est celui de la clarté. »
« L’arrière-pensée est un climat politique très répandu. Mais c’est un climat humain où il n’est pas possible de respirer. »
« La force de la révolution s’allie aux lumières de la justice. »
« Nous nous méfions des juges qui ne doutent jamais ou des héros qui n’ont jamais tremblé. »
« Il est des pardons impossibles et de nécessaires révolutions. »
« L’injustice majeure fait la question urgente. »
« Il n’y a ni justice ni liberté possibles lorsque l’argent est toujours roi. »
« Nous ne voyons pas pourquoi la tendresse ne serait pas virile et pourquoi la fermeté ne s’allierait pas avec la clémence. »
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