En ce vendredi 20 septembre 2019, la Capitale de l’Europe accueille une nouvelle manifestation pour le climat, compte tenu de l’urgence face à une inquiétante dégradation de l’Environnement.
Inspiré par l’activiste Greta Thunberg, cette jeune suédoise qui continue inlassablement d’alerter les politiques et décideurs malgré les sarcasmes et insultes lancés lâchement à son insu, à l’image des propos odieux du philosophe Michel Onfray, principalement des jeunes, aujourd’hui de plus en plus rejoints par des adultes, clament depuis des mois qu’il faut sauver la Terre du désastre.
Si, même des grands-parents se retrouvent aux côtés de leurs petits-enfants, ce qui est symboliquement très fort, de plus en plus d’ONG, mais, aussi, de puissants syndicats, s’associent à ce mouvement citoyen.
En ce 20 septembre, Fréquence Terre (en partenariat avec POUR) est à nouveau au cœur de l’événement et, plutôt que de longs discours, le reportage se concentre sur les slogans scandés, chantés ou écrits sur une multitude de calicots et pancartes.
En voici quelques-uns : Nous sommes tous des colibris – Pas de nature sans futur – Savez-vous nager ? – H&M = 12 tonnes d’invendus brûlés par an ! – Halte aux fausses politiques, place à la pratique – Fin du monde, fin du mois, même combat – Sobriété, solidarité, humilité envers la Nature – Arrête de niquer la mer – Pas la guerre mais la révolution climatique –
Depuis des mois, donc, des centaines de milliers de citoyens, voire des millions, font pression sur les élus pour qu’ils aient le courage de mettre au pas ceux qui salissent la Terre. Ce n’est pas facile quand on connaît les accointances entre certains politiciens et les lobbys, mais, que ceux-ci prennent garde car, si, jusqu’à présent, ces Marches pour le Climat se sont déroulées dans le calme, on sent de plus en plus cet engagement pacifique voisiner avec des propos plus radicaux au cœur des manifestations.
Ainsi, un tract disait clairement : « Comme on a pu l’observer, les révoltes qui restent dans les cadres établis rentrent totalement dans le jeu du pouvoir et ne permettent pas d’obtenir de réelles avancées » alors qu’un slogan était assez explicite sur la manière d’agir : « Notre maison brûle, brûlons leurs palais » et qu’un jeune manifestant me déclarait que le « pacifisme ne sert plus à rien, il faut passer à autre chose… »
C’était Pierre Guelff, parmi 15 à 20 000 manifestants depuis la Capitale de l’Europe, pour Fréquence Terre.
Photos : Fréquence Terre
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