Si vous êtes de passage ou résidez dans la Capitale de l’Europe, il vous reste jusqu’au 21 avril 2019 pour découvrir au Musée du Cinquantenaire une extraordinaire exposition dédiée à l’art inca.
En effet, on y découvre que le textile tenait une place considérable dans les Andes. Plus précieux que la céramique ou le métal, il constituait un support de communication important.
L’art textile, considéré comme un art majeur, fut à l’origine de tous les arts plastiques. Il influença l’architecture, la céramique ainsi que la métallurgie.
Symboles de pouvoir et de prestige, utilisés comme offrandes funéraires ou biens d’échanges, des tissus servaient bien plus qu’à s’habiller.
Ainsi, offrir un textile était considéré comme un acte d’importance.
Les plus anciens textiles apparurent dès le 8e millénaire av. J.-C. et furent fabriqués à partir de fibres végétales dures comme le jonc, le roseau ou les fibres de cactus.
Au 4e millénaire av. J.-C. ce furent les premières utilisations du coton sur la côte et de la laine de lamas, d’alpagas dans les Hautes Terres.
Aujourd’hui, hélas, le synthétique semble supplanter ce que Dame Nature offre de magnifique à l’être humain depuis des millénaires.
Musique : http://www.michaelmathy.be/#music
Photos : Pierre Guelff
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