Alain Pozarnik, 80 ans, a consacré toute son existence à la recherche du sens de l’évolution de l’être humain et continue à le faire de manière magistrale, comme en témoigne son dernier ouvrage Philosophie, méthode et pratiques initiatiques (Éd. Dervy).
« Aujourd’hui, dit-il, à mon âge, la vie n’est plus devant moi mais derrière. Cela change tout et rien à la fois. »
À savoir ? Visiblement, la recherche du « mystère humain » n’est pas totalement tarie pour lui : mystère de l’intelligence et de la déraison, mystère de l’évolution et du sens, mystère de la vie et de la mort, mystère de la violence et de la solitude, mystère de l’amour aussi…
« Très tôt, précise-t-il, j’ai cherché le chemin qui conduit de l’indifférence à la rencontre, de la solitude à l’amitié. N’éprouvant aucun goût pour les réussites de salon, je suis silencieusement retourné vers la recherche d’un devenir plus authentiquement humain. »
Alors, Alain Pozarnik s’ouvre et, par corollaire éclaire notre lanterne et distille sa grande expérience :
« Je voulais trouver les conditions d’accès à la connaissance sans tomber ni dans les opinions ni dans les croyances, mais par expérience, par préhension objective de la vérité par la raison. Dans cette quête, je me suis quelquefois trompé, j’ai parfois manqué de discernement, de maturité et de force mais jamais d’amour, de cet amour tellement enfoui mais tellement présent que je m’élançais naïvement en tous sens pour l’étreindre, l’être, le partager, et l’offrir au monde. »
Durant une heure de quasi tête-à-tête[1], j’ai retenu ceci :
« Il y a lieu de travailler pour que le savoir devienne transformation. Si on le garde uniquement dans notre intellect, on ne peut avancer et servir la société. Si nous descendons en nous-même, c’est pour nous dégager de l’intellect. Bien entendu, on est libre de choisir, de faire et d’échouer. C’est un travail immense qui donne l’occasion de se dépasser. »
Alors, j’ai commencé à découvrir ce qui pouvait faire me dépasser avec Philosophie, méthode et pratiques initiatiques.
Je vous en livre deux premiers passages[2] qui, selon moi, devraient déjà donner l’envie de saisir cette opportunité exceptionnelle de nous orienter vers la Sagesse, la Connaissance et la Vérité :
« Nous avons tous, dans notre profondeur, un Être intérieur universel que la tradition aborde et que nous croyons découvrir grâce à notre intelligence. Mais la connaissance est aussi vieille que le monde » et « Merci à la Vie de nous offrir les occasions même si nous ne savons pas toujours les saisir, de devenir, ensemble, plus et mieux humains… »
Musique : http://www.michaelmathy.be/#music
[1] Rencontre à ABAO, librairie-salon de thé dans la Capitale de l’Europe.
[2] Cet ouvrage de 480 pages mérite plusieurs chroniques.
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