« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
Poursuivons avec cette troisième chronique des Nouveaux bijoux de chez Carlier de Guy Carlier en haussant quelque peu, voire beaucoup, la verve de l’auteur. La méchanceté, diront certains.
Heureusement, ce livre de chroniques date de tant d’années, qu’il y a une sorte de prescription qui autorise de citer celle, par exemple, dévolue en 2003 à Sophie Davant : « À propos de lune, par association d’idées avec con comme la lune, pour nous donner le moral avant d’affronter la guerre, je voudrais vous parler de Sophie Davant, dont l’émission gériatrique d’hier n’avait exceptionnellement pas pour sujet le fibrome ou la constipation, mais « les femmes et la voiture. »
Autre vacherie, si j’ose dire, quelques mois plus tard au sujet de la même animatrice : « Ce matin, Sophie Davant vient annoncer le thème de son émission, à savoir : « Les chats fugueurs » et explique : « Nous aurons des témoignages, comme celui de ce chat qui a parcouru 375,2 km pour retrouver ses maîtres qui venaient de déménager à l’autre bout de la France. Trois conneries en une phrase, faut le faire ! »
Eh bien, cher Guy, j’ai eu beau relire votre chronique, je cherche encore la troisième connerie. Je me demande si Fréquence Terre va continuer à me programmer.
Justement, toujours en 2003, Guy Carlier y est allé d’une très grosse bêtise, histoire de l’arroseur arrosé, en somme. Je le cite : « Sans qu’on sache vraiment pourquoi, les téléspectateurs ne veulent plus de Christophe Dechavanne – comme ils ne veulent plus de Nagui. Et on sait déjà que, quoi qu’ils fassent, ces deux-là ne reviendront jamais ! »
Loupé, cher Guy Carlier ! Quinze ans plus tard, Nagui est bien en place et, selon les sondages, il occupe la tête du hit-parade des animateurs préférés des téléspectateurs.
Tout cela me rappelle un passage de L’Art d’être grand-père de Victor Hugo :
« Nous (les hommes) qui régnons, combien de choses inutiles
Nous disons, sans savoir le mal que nous faisons ! »
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