« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
J’avoue que suis un véritable fan de Claude Michelet, remarquable auteur de romans de terroir et d’avoir dégusté comme un bon cru une dizaine de ses ouvrages, dont Les défricheurs d’éternité, La grande muraille, Rocheflame, la série de La Terre des Vialhe, etc.
Les Presses de la Cité viennent d’avoir l’excellente occasion de rééditer son premier roman La terre qui demeure, et, de la sorte, faire connaître aux nombreux lecteurs de la collection Terres de France, un auteur qui, je l’espère, a 80 ans, va encore nous offrir d’autres petites perles du genre.
L’éditeur présente cette reprise de la manière suivante :
« Claude Michelet est un chantre de la terre et des hommes qui la portent et dans ce premier roman, il s’agit de l’histoire de Jean Bordare qui est de cette race, sèche, noueuse, nerveuse, cette race qui est attachée à la terre depuis des siècles et qui transmet, de génération en génération, le goût du travail, et l’amour presque charnel pour les quelques hectares qu’elle cultive…
Mais on entend déjà, non loin de la vallée des Aulnes, le ronflement des bulldozers. Certains, dit-on, viendraient chercher de l’uranium, d’autres, investir bientôt dans de futures habitations… En ces années 1960, au nom du progrès, le paysage rural va définitivement changer.
Dans la vallée, Bordare est le seul paysan à ne pas vouloir vendre ses terres, même à prix d’or. Il est seul contre tous pour que sa terre demeure… »
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