lundi, novembre 25, 2024

« Histoire sacrée du monde » : Maltraitance animale et sacrifice divin   (3/6)

La 3e chronique consacrée à L’histoire sacrée du monde de Jonathan Black (J’ai Lu) c’est, entre autres, selon l’auteur « Dieu qui décida d’apprendre à penser aux hommes » et de préciser que la méthode qu’il choisit pour ce faire fut la musique. « Une belle mélodie peut induire un changement dans la conscience, comme un éveil. »

Question de Jonathan Black : « Est-ce que la transition de la société tribale à la société urbaine fut provoquée par une intelligence surhumaine ? » Réponse : « Des récits étranges et merveilleux furent retrouvés et déchiffrés sur des tablettes qui étaient enterrées dans une région correspondant au sud de l’Irak actuel. (…) Au fur et à mesure que les hommes s’enfonçaient plus profondément dans leur nature corporelle et animale, qu’ils faisaient de moins en moins l’expérience des royaumes spirituels et que les souvenirs qu’ils en avaient s’estompaient, ils avaient de plus en plus de la mort. »

En racontant l’histoire biblique d’Abraham qui allait sacrifier son fils Isaac pour faire plaisir à Dieu, mais fut arrêté à temps par un ange, le patriarche échangea son enfant contre un bélier qu’il sacrifia. Ici, la lecture de ce chapitre laisse dubitatif : « Est-ce que Dieu appréciait que l’on sacrifie un animal, être vivant par excellence qu’il aurait créé comme l’être humain ? »

Poser la question est répondre à une constatation : si cet écrit dit sacré  avait été rédigé au XXIe siècle, gageons qu’il aurait relevé de l’incitation à la maltraitance animale punissable par la loi !

Comme quoi, se questionner sur la symbolique de pareils récits mérite encore plus de réflexion, selon moi.

Poursuivons cependant la lecture de l’essai de Jonathan Black : « Nous vivons dans un monde paradoxal, un monde où les contraires sont réunis, si bien qu’ils sont difficiles à distinguer. La beauté peut nous rendre profondément heureux. Mais si elle nous abuse, la beauté peut entraîner la chute d’empires. Et les personnes honnêtes, et même les personnes exceptionnelles, peuvent aussi mal agir. »

L’auteur cite le Bouddha : « La condition humaine ? Nous sommes malheureux car nous ne pouvons pas toujours être avec ceux que nous aimons, car nous devons souvent être avec ceux que nous n’aimons pas. Nous ne pouvons pas constamment avoir ce que nous désirons, et nous sommes malheureux. C’est ce qu’on appelle l’expérience. Mais il existe une voie pour s’en sortir. Ouvrez les yeux et éveillez-vous. Celui qui est éveillé n’a plus peur des cauchemars. »

 

Musique :  http://www.michaelmathy.be/#music

« Histoire sacrée du monde » : Maltraitance animale et sacrifice divin   (3/6)

 

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