lundi, novembre 25, 2024

« Le jeune Karl Marx » : Histoire et dévoiement

De pauvres hères qui ramassent du bois mort dans une forêt appartenant à un nanti et qui sont massacrés à coups de gourdins pour ce prétendu vol, des enfants qui triment et crèvent dans les usines sous le regard méprisant de patrons inhumains se pavanant dans le luxe, une femme qui perd ses doigts à une machine pour, peut-être, une seconde d’inattention, tant elle est épuisée…, ce sont, entre autres, ces exemples mis en lumière dans « Le jeune Karl Marx », le film de Raoul Peck dont l’action se déroule principalement au milieu du XIXe siècle.

Engels et Marx à l’écran (Photo « Le jeune Karl Marx »)

Soit, l’histoire basée sur des faits avérés et la correspondance signée de Marx, qui justifie cette parole « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde, alors que le but est de le changer » et débouche sur la publication du « Manifeste du Parti Communiste », document catalogué de révolutionnaire et inédit.

À l’issue de ce film, j’ai eu la réflexion suivante :

« Comment un idéal peut-il être dévoyé à ce point, si ce n’est par des assoiffés de pouvoir et de gloriole, devenus dictateurs et véritables injures vivantes au prolétariat qu’ils prétend(ai)ent être les représentants ? »

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.