De pauvres hères qui ramassent du bois mort dans une forêt appartenant à un nanti et qui sont massacrés à coups de gourdins pour ce prétendu vol, des enfants qui triment et crèvent dans les usines sous le regard méprisant de patrons inhumains se pavanant dans le luxe, une femme qui perd ses doigts à une machine pour, peut-être, une seconde d’inattention, tant elle est épuisée…, ce sont, entre autres, ces exemples mis en lumière dans « Le jeune Karl Marx », le film de Raoul Peck dont l’action se déroule principalement au milieu du XIXe siècle.
Soit, l’histoire basée sur des faits avérés et la correspondance signée de Marx, qui justifie cette parole « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde, alors que le but est de le changer » et débouche sur la publication du « Manifeste du Parti Communiste », document catalogué de révolutionnaire et inédit.
À l’issue de ce film, j’ai eu la réflexion suivante :
« Comment un idéal peut-il être dévoyé à ce point, si ce n’est par des assoiffés de pouvoir et de gloriole, devenus dictateurs et véritables injures vivantes au prolétariat qu’ils prétend(ai)ent être les représentants ? »
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