Stéphanie Boale est une bien belle personne sur le plan humain. Décrite comme écrivaine-sans-frontières ou écrivaine-hors-frontières, cette auteure, poétesse ayant la nostalgie des Anciens et du terroir, me confia en commentant son livre « L’Envol » et sous-titré : « Anthologie d’élèves écrivains de la République du Congo », ouvrage publié aux Éditions Panubula :
- Les Anciens, sont des témoins de l’Histoire et des événements et j’ai été émue de voir des jeunes gens goûter à pareil héritage inestimable et transformer cette tradition orale en écriture.
Pour ce faire, Stéphanie Boale créa l’association « Buku » ou « Espace culturel pour la promotion de la littérature Nord-Sud » (www.buku-litterature.com) à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur et là, avec des étudiants de 13 à 18 ans, est né un petit, mais ô combien poignant, recueil de trente-quatre textes inédits aux sujets aussi variés que leur pays, l’instruction, le travail, le vivre-ensemble, l’amour, la liberté, la violence, la nature…
Plutôt que de longs discours, j’ai extrait un court texte de ce dernier sujet sous le titre « Ma belle fleur rose » :
« Ma belle fleur,
Comme tu es jolie et attirante !
Tu illumines mon jardin
Et éclaires mon chemin.
Belle rose,
Tu répands un parfum irrésistible
Que j’aime respirer.
Jolie rose,
Tu me redonnes le sourire
Quand la morosité envahit ma journée. »
Podcast: Download