vendredi, décembre 27, 2024

Les Enfants de Salomon (4/7) : Sagesse, Bienfaisance, Espérance… (Éditions Dervy)

PGF FT300« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

 DSC01834bis300couveÀ ce jour, différents métiers qui sont reliés au Compagnonnage revendiquent une appartenance légendaire mythique aux trois grands maîtres fondateurs que sont Maître Jacques, Père Soubise et le roi Salomon, expliquent Hugues Berton et Christelle Imbert dans leur remarquable et volumineux essai « Les Enfants de Salomon » publié aux Éditions Dervy.

Et, de citer les propos d’un Compagnon charpentier tenus en 1865 : « Suivant la légende, le Père Soubise serait originaire d’Égypte. Dans le désert, il fit la connaissance de Maître Jacques avec lequel il construisit l’Arche d’Alliance. Le nom de Soubise est composé des initiales de sept mots hébreux dont la traduction française signifie : (S comme) Sagesse, (O comme…) Obéissance, Union, Bienfaisance, Intelligence, Science et Espérance. »

Tout autre chose, à présent, avec les marques lapidaires que l’on retrouve sur de nombreux édifices romans et gothiques, pas obligatoirement religieux puisqu’on en voit dans des châteaux et autres constructions civiles. Plusieurs significations leur sont apportées : symboles, signatures de tailleurs de pierre, marques d’honneur…, ayant parfois une relation possible entre l’univers matériel et l’univers spirituel.

Et, contrairement à divers préjugés qui le disent « simple et inculte », le bâtisseur est généralement intelligent, il sait rédiger, il est habile dans le dessin, il a des connaissances en géométrie, optique, arithmétique, histoire, philosophie, musique, médecine, jurisprudence, astronomie…, prouvant, de la sorte, qu’il peut allier esprit et matière, spiritualité et science.

Autre information importante : si on dit depuis des décennies que la Franc-Maçonnerie est une émanation du Compagnonnage, le livre spécifie, aussi, que dans certaines sociétés compagnonniques, leurs membres ont accès à la « Finition », c’est-à-dire un emprunt aux rituels maçonniques des grades de Compagnon et de Maître, par exemple, comme cela fut mentionné dans un document de 1849 des Compagnons Bourreliers du Devoir.

Une cinquième chronique abordera d’autres aspects de cette « école de vie et de savoir-faire » exceptionnelle qu’est le Compagnonnage.

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