« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
La très belle Virginie, une femme appétissante (sic) et intelligente est « cash », comme l’écrit Bertrand Carette dans « La Fosse aux Louves », un roman paru dans « Terres de France », l’emblématique collection des « Presses de la Cité ».
Elle st un danger de séduction, toujours selon l’auteur, malgré sa froideur apparente à tenir à distance tout homme qui se risque à la convoiter. On ne lui connaît pas d’homme dans la Brenne où elle est propriétaire d’un ancien domaine : « La Fosse aux Louves ». Pourtant, à deux reprises, on l’a vue enceinte et, à présent, elle est la mère de deux ravissantes petites blondes.
La vie de Virginie est rythmée par des chevaux de concours qu’elle élève, des chiens, le domaine, sa mère, Hélène, et ses deux filles. Il y a, aussi, Alexandre, son fidèle ami célibataire, exploitant forestier, toujours prêt à l’aider et la conseiller. Il est follement amoureux d’elle et ne lui en parle pas de peur d’être rabroué et de perdre son amitié. Pourtant, ils se côtoient régulièrement…
Il y a, également, Élise, une amie qui lui voue une grande admiration, au contraire d’un oncle sordide, pervers et crapuleux qui tente de l’abattre par tous les moyens afin de s’approprier une grande partie de ses biens.
Alors ? Toute la richesse d’un ouvrage de ce genre, où le terroir se confond avec une saga, réside dans le fait d’amener à une sorte de suspense concernant le destin de tous ces personnages. Parfois, le trouble se conjugue avec l’humour, la tendresse avec une certaine violence, la vérité avec les rumeurs, le dégoût face à des scènes de chasse et l’interrogation quant il s’agit d’affairisme et de copinage maçonniques.
En d’autres termes, un roman qui secoue en abordant ces concepts universels que sont l’amour et la haine.
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