vendredi, novembre 22, 2024

Des indicateurs de richesse plus respectueux de l’humain

Nouveaux indicateurs de richesse, coupures d’eau, désinvestissement et biopiraterie au menu de Monde Solidaire, votre nouveau rendez-vous avec ceux qui agissent pour une société plus solidaire, plus respectueuse de l’homme, de son environnement. Des associations, des fondations, des médias porteurs de solutions qui changent le monde.

Tous les quinze jours, nous retrouverons la Fondation France Libertés pour un tour d’horizon de l’actualité, et de son actualité. Ses actions en cours, ses prises de position, ses combats, avec Emmanuel Poilane le directeur de France Libertés.

© France Libertés
© France Libertés

Alors que la loi Macron pour la croissance est au cœur de l’actualité, une proposition de loi sur la prise en compte des nouveaux indicateurs de richesse vient d’être adoptée en première lecture à l’Assemblée Nationale. Une loi qui replacerait l’économie au service de l’homme ?

« Il faut se donner les bons indicateurs. On sait que le PIB n’est pas un bon indicateur. Il est obsolète Il faut absolument construire des indicateurs qui soient réellement probants et qui prennent en compte le développement humain et pas seulement le développement économique. »

Une loi à rapprocher de ce qui est déjà en vigueur au Bhoutan, le BNP, Bonheur National Brut.

« Sans aller aussi loin, ces indicateurs sont déjà testés dans des régions françaises. Le Nord Pas de Calais mène des actions sur ce thème depuis de nombreuses années avec des résultats intéressants. C’est une urgence de faire que des problématiques déjà prises en compte au niveau locale le soient aussi au niveau national et international. On ne peut plus se satisfaire de Nations qui n’ont pour ambition que l’augmentation de la croissance liée au PIB alors que l’on sait que c’est néfaste pour l’ensemble des populations.« 

Des nouveaux indicateurs de richesse, proposition paradoxale à l’heure où la loi Macron mobilise toutes les attention.

« Pour nous qui travaillons avec des philosophes et des économistes, il y a urgence de sortir de l’orthodoxie économique. Tous les signaux sont au rouge. Il faut inventez les modèles de demain plus respectueux de l’humain. »

 

La loi Brottes interdisant les coupures d’eau qui est en vigueur depuis tout juste un an, est l’un des combats de France Libertés. Elle est aujourd’hui visée par un amendement déposé par un sénateur, Christian Cambon, qui souhaite revenir sur cette interdiction.

« Cela fait 8 mois que France Libertés travaille sur ce sujet dans une réalité où les multinationales et les régies publiques de l’eau n’appliquent pas la loi. Des postures soutenues par les élus eux-mêmes. Sur la proposition du sénateur Cambon, il y a un ralliement des élus et des entreprises de l’eau pour dire « on ne veut pas appliquer la loi, changeons la ». Et le fait que M Cambon soit proche de la Lyonnaise des eaux par l’intermédiaire de son adjoint à la mairie de St Maurice dans le Val de Marne, cela trouble le propos. »

© Coordination Eau Ile de France
© Coordination Eau Ile de France

Pour mettre fin aux combustibles fossiles, désinvestissons ! C’est la campagne internationale à laquelle France Libertés s’est associée.

« C’est une campagne qui se veut positive qui vise à convaincre ceux qui placent de l’argent sur les marchés financiers de désinvestir les industries fossiles. Il y a un enjeu pour le climat et pour la recherche pour de nouvelles énergies… L’argent qui est placé pour nos retraites vers les énergies fossiles, soit près de deux milliards d’euros, autant le déplacer vers les énergies renouvelables. C’est une campagne positive, constructive et tournée vers le futur. »

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=GMrVSnQ_MZI[/youtube]

 

Enfin à l’Agenda de France Libertés, les Troisièmes rencontres internationales contre la Biopiraterie qui se tiennent à Paris le jeudi 5 mars, à l’Assemblée Nationale.

« C’est une caisse de résonnance pour le projet de loi biodiversité qui sera présenté à l’Assemblée Nationale les 16 et 17 mars 2015, et qui traite de la biopiraterie dans son titre IV. La France est ambitieuse sur la question. C’est l’occasion de sensibiliser le grand public et les acteurs politiques sur cette lutte contre la biopiraterie. Il s’agit notamment de mettre en place des mesures pour un partage plus juste et équitable des avantages liés à l’utilisation des ressources génétiques et des savoirs traditionnels. »

[youtube]http://youtu.be/-PaHaXKbQ5I[/youtube]

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