Dans l’actualité de l’environnement cette semaine, une question d’actualité: que faut-il attendre de Ségolène Royal en tant que ministre de l’Ecologie et du développement durable? « A-t-elle la main verte ? » questionne Metronews. Les a priori dans la presse et chez les associations de défense de l’environnement sont en tout cas positifs. Le site RTL.fr, rappelle qu’elle a été « la mieux notée des candidats par l’association Greenpeace lors de la primaire socialiste pour la présidentielle, en 2011″. Alain Bougrain Dubourg, le président de la Ligue de protection des oiseaux, salue pour sa part son « expérience de terrain incontestable en Poitou Charentes« . Eh oui! car en tant que présidente de région elle a fait du Poitou Charente son laboratoire écolo. Ainsi Métronews rappelle qu’on l’a vue « au côté des victimes de la tempête Xynthia, des salariés d’Heuliez, prôner sa « croissance verte » avec voiture électrique et éco-énergies. » Cette doctrine a un nom, la social-écologie considérée par sa promotrice comme « un levier de sortie de crise très efficace », relève Le Monde.
Son expérience passée au ministère de l’écologie, il y a 22 ans parle pour elle, note le journaldelenvironnement.net : »En moins d’un an, s’enthousiasme le
site, elle avait fait voter la loi de 1992 sur les déchets, la loi-cadre sur le bruit, sans oublier la loi sur la reconquête des paysages. »
Mais aujourd’hui les dossiers sont autrement plus lourds. A commencer par la fameuse loi sur la transition énergétique. Les attentes sont nombreuses note le journaldelenvironnement.net : « poursuite de la réforme du Code minier, vote de la loi Biodiversité, amélioration de la qualité de l’air, verdissement de la fiscalité » etc.
Une fiscalité à laquelle Ségolène Royal a déjà dit qu’elle n’était pas favorable.
Sur le nucléaire, la ministre est sur la même longueur d’onde que le président. Elle s’était « prononcée pour une sortie de l’atome en 40 ans maximum »
Le blocage viendra peut-être du gaz de schiste. Ségolène Royal est opposée à l’extraction selon les techniques actuelles relève le site d’info environnementale. Mais souligne RTL.fr « des doutes subsistent sur la réelle volonté écologique du gouvernement Valls où le pro-gaz de schiste Arnaud Montebourg est promu. »
C’est une étude pour le moins originale qu’a menée Christos Zerefos, spécialiste des sciences atmosphériques à l’Académie d’Athènes. Les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée Atmospheric Chemistry and Physics et relatés par Le Parisien.
Le scientifique a analysé des toiles de maître des cinq derniers siècles. « Objectif, explique le journal, analyser la présence de cendres, de gaz volcaniques ou d’autres polluants en suspension dans l’air grâce à l’analyse des teintes des paysages de centaines de tableaux ». L’étude des oeuvres du Britannique William Turner au 19e siècle est éloquente. A son époque il y eut trois grandes explosions volcaniques en Indonésie, aux Philippines et au Nicaragua. Des catastrophes spectaculaires qui ont propulsé dans les airs des tonnes de cendres et de poussières qui ont fait le tour du monde. Depuis son Angleterre, Turner a donc peint des couchers de soleil, plus voilés et aux couleurs rougeoyantes. Pour leur étude les chercheurs ont « calculé le ratio de vert et de rouge » dans les toiles explique Le Figaro.fr. La longueur d’onde du rouge est en effet plus grande, celle du vert plus courte. Donc moins il y a de vert, plus les rayons du soleil ont été filtrés par l’atmosphère mais aussi et surtout par des particules en suspension, type cendre ou pollution.
Et Le Figaro conclut: « Selon les chercheurs grecs, les œuvres peintes durant les 150 dernières années montrent bien l’évolution récente de la pollution atmosphérique. » Les couchers de soleil des années 2020 risquent d’être toujours plus rougeoyants.
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