samedi, novembre 23, 2024

JDLE: les OGM interdits pour de bon en France

Dans l’actualité de l’environnement cette semaine « Deux bonnes nouvelles pour les anti-OGM » titre Le Figaro. Le conseil constitutionnel a en effet validé la loi votée le 5 mai qui interdit « la culture de tous les maïs transgéniques, notamment celui de la variété MON 810 de l’américain Monsanto« .
Les groupes UMP au Sénat et à l’Assemblée avaient bien déposé un recours contre ce texte au motif qu’il était contraire au droit européen, mais les Sages estiment que cette interdiction est conforme à la constitution.
L’autre bonne nouvelle, vient de l’Union européenne. Bruxelles va autoriser une culture « à la carte » peut-on lire dans La Tribune. Autrement dit les Etats qui le souhaitent peuvent cultiver des OGM et ceux s’y opposent peuvent les interdire. « Le nouveau cadre, poursuit la Tribune, permet à chaque État d’interdire la culture d’un OGM sur tout ou une partie de son territoire pour des raisons autres que la santé et l’environnement, comme l’ordre public, l’aménagement du territoire ou la lutte contre la dissémination. » L’accord sera signé le 12 juin par les ministres européens de l’Environnement.

Tout le monde connait ses rues en pente et son cable-car mais bientôt c’est pour son engagement zéro déchet que la ville de San Francisco sera citée. Le Monde et France Info rapportent que la ville Californienne est en passe de réaliser son objectif de 2002 d’éliminer tous ses détritus à l’horizon 2020. Elle a déjà atteint le seuil des 80% de déchets recyclés ou compostés.
Zéro déchets ou zero waste, explique Le Monde,  c’est « zéro déchet envoyé en décharge ou en incinérateur, soit 100 % de ses détritus recyclés ou compostés. » Pour cela SF a imposé à tous ses habitants de recycler et composter leurs déchets depuis 2009 avec des politiques d’incitations pour bien faire le tri. Les sacs plastiques sont bannis des supermarchés depuis 2006, nous dit France Info et « les ventes de bouteilles d’eau en plastique sont interdites dans les espaces publics. A la place, sont installées des fontaines d’eau et des gobelets compostables. » Quant aux professionnels du bâtiment ils ont l’obligation de recycler « au moins 65% de leur débris de béton, de métal ou de bois sous peine de suspension de chantier. »
Et le zéro waste assure Le Monde n’est pas une charge supplémentaire pour la collectivité, au contraire: « le traitement coûte beaucoup moins cher que des dispositifs comme les incinérateurs, « solution » très prisée en France. Et permet la création d’emplois forcément locaux pour bien trier les déchets. »

Compostage, tri, récup… sont aussi à l’œuvre sur les festivals de musique. « Une petite musique écologique se fait entendre dans les festivals d’été« , souligne Le Monde. C’est le cas de l’éco festival We Love green  qui promeut la nourriture bio et locale et les panneaux indicateurs en récup. Et ce phénomène est un mouvement de fond. Ainsi les Eurockéennes ont mis l’accent sur les transports à l’origine des 3/4 des pollutions engendrées par l’évenement. Aux Vieilles Charrues dans le Finistère, les toilettes sèches sont généralisées ce qui permet « d’économiser 400 m3 d’eau« .
Mais le bilan énergétique d’un festival reste élevé. Et Le Monde cite « Marsatac, l’un des rares à réaliser son bilan carbone, [qui] a ainsi émis, en 2009, avec 25 000 festivaliers, plus de 100 tonnes d’équivalent carbone« . Principale cause l’alimentation énergétique dans des lieux souvent reculés. We Love green a donc testé les panneaux solaires et les générateurs à agrocarburants pour sa sonorisation. Toutefois conclut le directeur des Eurockéennes « Si on veut vraiment ne pas polluer, on ne fait pas de festival.« 

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