Dans l’actualité de l’environnement cette semaine, l’écotaxe revient sur le devant de la scène. C’est la mission parlementaire chargée de réfléchir au devenir de ce projet qui l’a remet au goût du jour contre l’avis de Ségolène Royal. On se souvient qu’à peine arrivée à son poste, la ministre de l’environnement ne s’était pas privée de dire tout le mal qu’elle pensait de cette taxe. Dans leurs 13 recommandations, les députés suggèrent tout de même des mesures cosmétiques de langage. Ainsi nous dit le Parisien « afin de mieux faire passer ce dispositif auprès des transporteurs, les députés proposent de le renommer «éco-redevance poids lourds»« .
« Principale mesure préconisée par le rapport« , poursuit le JDD, « l’instauration d’une franchise kilométrique. Cette dernière permettrait aux poids lourds effectuant des trajets courts de ne pas être pénalisés par ce système. » Le contrat avec Eco Mouv’ serait maintenu, « selon le rapport, l’abandonner serait beaucoup trop coûteux pour l’Etat« , relève Le Parisien. La mission propose enfin « de légiférer pendant l’été, puis de tester le dispositif à l’automne, pour le mettre en place au 1er janvier 2015. »
Quelle politique environnementale pour l’Europe? A quelques jours des élections européennes, le site Actu-environnement passe en revue les principaux défis qui attendent le nouveau parlement.
L’un des premiers chantier sera la mise en oeuvre « des mesures du paquet législatif sur l’énergie et le changement climatique« , explique le site d’information environnementale. Ce sont les fameux « objectifs des trois fois vingt« : réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à leurs niveaux de 1990, porter la part des énergies renouvelables à 20% de la consommation et réaliser 20% d’économies d’énergie. Le tout d’ici 2020.
Autre chantier, poursuit le site, « la refonte de la PAC » qui « reviendra sur le tapis dès 2015, en vue d’une redéfinition des politiques agricoles à partir de 2020″. Et l’on a vu l’an dernier, avec la fin des négociations sur la période 2014-2020 qu’il restait encore beaucoup de chemin à parcourir avant de parvenir à verdir la PAC.
Mais s’il semble évident aujourd’hui que l’Union Européenne s’intéresse de près aux questions environnementales, le site touteleurope.eu rappelle que « rien dans le traité de Rome (le traité qui pose les bases de la construction européenne) ne prévoyait la compétence de la Communauté européenne pour agir en matière d’environnement« . Tout est parti d’une première directive en 1967 « sur la classification dans l’empaquetage et l’étiquetage, puis directement sur les déchets eux-mêmes« .
Puis les traités se succédant, les thématiques écologiques se sont peu à peu imposées dans la politique commune. De l’intégration du développement durable en 1987, à la promotion des moyens de lutter contre le réchauffement climatique 20 ans plus tard.
La chasse aux panneaux publicitaires sauvage est ouverte, peut-on lire dans Le Parisien. Le mois dernier, le tribunal d’instance de Mâcon a condamné une société d’affichage et un marchand de quads pour avoir installé des panneaux illégaux. Une première qui réjouit les associations France Nature environnement (FNE) et Agir pour les paysages qui « ont obtenu le démontage de plusieurs dizaines de supports publicitaires sur injonction du préfet. » Il faut dire que la loi en matière de limitation de la pollution visuelle est floue. Et son application très aléatoire. Et ce n’est pas la nouvelle loi qui doit entrer en vigueur l’an prochain qui va clarifier les choses, explique le journal, « elle est si complexe et soumise à tellement d’exceptions que de nombreux élus n’y comprennent rien alors que c’est à eux et aux préfets d’être garants de son application« , déplore le porte parole d’Agir pour les paysages.
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