Humeur verte : l’actu déjantée vue depuis Bruxelles, Capitale de l’Europe, par Pierre Guelff sur « Fréquence Terre » (web radio/France).
À l’heure où la peste brune recommence à faire des ravages dans les mentalités et divers comportements en société, même parmi des jeunes, que des idées franchement nazies réapparaissent dans le monde, il faut se souvenir que ces notions malsaines n’ont pas la moindre place dans nos démocraties. Il n’est donc pas inutile de lire un ouvrage édifiant consacré à « Liberté Chérie ». Ainsi, Franz Bridoux est auteur aux Éditions Jourdan (« La Boîte à Pandore ») contant – en compagnie de Catherine Teman, franc-maçonne et assistante en psychologie – l’histoire de la Loge « Liberté Chérie » dont voici la présentation :
« Franz était présent lors de l’allumage des feux de la respectable loge « Liberté Chérie », fondée dans un camp de concentration nazi, celui de Esterwegen, en Allemagne. Cette loge maçonnique, créée en novembre 1943 à l’intérieur même d’un « enfer sur terre », est un symbole fort pour la défense des droits de l’homme. Ses sept fondateurs, déportés pour des faits de résistance, étaient juge, pharmacien, avocat, médecin, professeur et journalistes et occupaient le baraquement N°6. Franz a lui aussi partagé le sort de ces francs-maçons, prisonnier du 16 novembre 1943 au 15 avril 1944. Il est un des seuls à pouvoir nous en parler aujourd’hui.
Ce présent ouvrage révèle un édifiant échange épistolaire et autobiographique, entremêlant Histoire, réflexion et poésie.
Franz, un vieil homme sage, lucide et franc-maçon, raconte les méandres accidentés d’une longue vie par le biais de lettres éclairantes. Catherine, une jeune franc-maçonne, avide de ses interrogations, est la destinataire attentive de ses écrits.
Dès lors, ce livre représente un prodigieux devoir de mémoire mais aussi une quête initiatique hors du commun. »
De Franz Bridoux, né en 1924, arrêté par la Gestapo en 1943, transféré en Allemagne dans un camp de concentration, dont il s’échappe en 1945, je retiens cette phrase sublime : « Nous ne combattions pas les Allemands, mais les nazis. » Et, visiblement, ce combat n’est pas terminé.
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