Dans l’actualité de l’environnement cette semaine, le gouvernement préconise le régime avec selle. Avec selle de vélo bien sûr. « Comment le gouvernement veut vous mettre en selle« , titre l’Express qui détaille le plan vélo. 25 propositions formulées par le minisre des transports, Frédéric Cuvillier. Pour y parvenir il compte sur une série d’incitations et de facilités comme la prime vélo qui pourrait être développée dans les entreprises… une indemnité de 25 cts du km versées par les patrons à leurs salariés qui choisissent de pédaler pour venir travailler. « Trois millions de français utilisent déjà le vélo en tant que mode de déplacement quotidien« , précise l’Express. Le ministre veut aussi réformer le code de la route: généraliser les doubles sens cyclistes dans les centre ville, par exemple ou permettre aux cyclistes de passer aux feux rouges à certaines intersections.
ça c’est pour les incitations. Mais il y a aussi les sanctions. « Plan vélo les automobilistes en colère« , titre Le Figaro. «Ce n’est pas un plan vélo mais c’est un plan de guerre contre les automobilistes!» s’insurge Roger Braun, directeur général de l’automobile Club dans le journal. il dénonce en particulier le projet de réduction de la vitesse maximale en ville à 30 km /h et l’aggravation des sanctions pour stationnement gênant; un stationnement très gênant va même être créé « quand il aura lieu sur un trottoir, un passage piéton, une piste cyclable. Il en coûtera une amende de 135 euros » au lieu de 35 euros auparavant. Les automobilistes craignent déjà que les cyclistes prennent toute la place.
Il faut arrêter immédiatement la centrale nucléaire de Fessenheim. Voilà ce qu’ont réclamé les manifestants dimanche devant le plus vieux réacteur français.
Selon Médiapart, la fermeture de Fessenheim est acquise dans la loi sur la transition énergétique prévue pour le mois de juin. Un texte dans lequel Greenpeace voudrait bien inscrire « la limite de quarante ans comme durée de fonctionnement maximale pour l’ensemble des réacteurs« , précise Le Monde. 240 membres de l’organisation de défense de l’environnement « ont mené simultanément, le 5 mars des actions contre les centrales nucléaires du Bugey (Ain) et de Gravelines (Nord) en France » mais aussi en Belgique, en Suisse, en Espagne ou encore aux Pays-Bas. Objectif: « dénoncer la vétusté et la dangerosité, selon elle, d’un parc de 151 réacteurs en fonctionnement en Europe, dont « 66 ont plus de 30 ans et 7 ont été mis en service il y a plus de quarante ans »«
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