Humeur verte : l’actu déjantée vue depuis Bruxelles, Capitale de l’Europe, par Pierre Guelff.
« La lecture nous distrait, nous fait voyager, nous nourrit. Mais le livre aurait aussi des effets sur notre santé. Il nous permettrait de lutter contre la dépression, de surmonter nos phobies et d’apprivoiser nos angoisses. », a-t-on lu dans l’hebdomadaire « Victoire ».
Ainsi, on y apprenait qu’en Grande-Bretagne, des médecins prescrivent des ouvrages à leurs patients dépressifs, boulimiques, souffrant d’angoisses ou d’insomnie…
Trente titres ont été estampillés à cet effet par l’Ordre des médecins britanniques, en collaboration avec des bibliothèques publiques.
« Grands et moins grands lecteurs : beaucoup d’entre nous ont expérimenté les vertus de la littérature. Ce pouvoir fabuleux, certains vont jusqu’à l’assimiler à une thérapie : la bibliothérapie ou la faculté d’aller mieux grâce aux livres. »
Pourquoi ? Comment ?
« La lecture est un temps où le lecteur expérimente un autre schéma de pensées tout en gardant la liberté d’y adhérer ou non. Cette expérimentation d’une liberté retrouvée redonne également le sentiment d’autonomie, l’impression de s’élever, de « s’évader » de ses prisons intérieures. », selon le spécialiste Pierre-André Bonnet.
C’était aussi l’occasion d’apprendre que seulement 68% des Européens ont lu au moins un, je dis bien un, livre au cours des douze derniers mois…
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