Jean-Louis Bresson pour Fréquence Terre, « Brûlons, en attendant mieux »
C’est une possibilité envisageable puisque les quantités et poids de nos poubelles baisseront faiblement dans les années à venir et sauf imprévisible alternative. Ce qui n’empêche personne de réfléchir à d’autres façons de vivre qui pourraient inspirer de nouvelles solutions moins « brûlantes » !
Voici un avis à partager, c’est l’avis d’un auditeur de Fréquence Terre. Ecoutons cet avis.
Merci à vous.
« Ce que j’indiquais sur les coûts comparés des différentes filières de traitement inclue l’amortissement de l’investissement (donc, en l’occurrence, les 80 M€ que vous évoquez). Donc un incinérateur, en prenant en compte sa construction et son fonctionnement, reste moins cher, à la tonne traitée, que le TMB, le compostage ou la méthanisation (si du moins on veut faire des usines de TMB, de compostage ou de méthanisation qui fonctionnent correctement et qui ne puent pas à des kilomètres). On ne peut pas parler de « rentabiliser » un incinérateur (ni une usine de TMB, ni une usine de méthanisation ou de compostage), car ce sont des usines qui coûtent dans tous les cas et qui ne rapportent pas à la collectivité locale. Eventuellement, le constructeur, s’il fonctionne en DSP (délégation de service public), peut parler, lui, de la rentabiliser ou pas. Mais si j’ose dire, c’est son problème… » Ajoutons que cela peut devenir le nôtre, mais il est vrai que cela constitue une question annexe à la question majeure, nos déchets…. Qu’en faire ?
Enfin, ajoute notre auditeur, pour ce qui est de la réduction de production des déchets, elle a été constatée ces quelques dernières années (en gros, depuis 2008). Mais si elle est peut-être un peu due à la « prévention des déchets », elle est surtout imputable — de mon point de vue — à la crise économique, qui fait que l’on consomme moins. Or pour jeter, il faut d’abord consommer. Ça me semble le b-a-ba de la « rudogenèse » (étude de la production de déchets, science inexistence mais qu’il semblerait utile de créer…).
L’essentiel, quand on crée un incinérateur… ne pas le sur dimensionner, donc il s’agit de s’assurer qu’on est un peu en dessous de la production d’ordures résiduelles du territoire (ce qu’impose d’ailleurs le Grenelle). Et de faire en sorte qu’on ne valorise l’énergies, pas seulement sous forme d’électricité (rendement énergétique : 30 % dans le meilleur des cas) mais aussi sous forme de chaleur, grâce à la cogénération (rendement qui peut atteindre 90 %). Je parle bien de rendement énergétique, c’est-à-dire du rapport entre l’énergie contenue dans les déchets brûlés et celle qui est vendue aux clients : collectivité via un réseau de chaleur industrielle ….
Voici donc une mise au point qui peut faire avancer la question du traitement de nos déchets à venir pour les quelques prochaines années. Il reste à définir nos choix pour les décennies…. Donc pour les générations futures, pour nos enfants. Là, la question reste entière. Alors poursuivons notre enquête, notre analyse, nos réflexions….. car ce n’est pas un jeu d’enfant….. c’est une question vitale pour les générations à venir, ne l’oublions jamais en cette période d’enfant….. en cette période divine, nous dit-on !
C’est une possibilité envisageable puisque les quantités et poids de nos poubelles baisseront faiblement dans les années à venir et sauf imprévisible alternative. Ce qui n’empêche personne de réfléchir à d’autres façons de vivre qui pourraient inspirer de nouvelles solutions moins « brûlantes » !
Voici un avis à partager, c’est l’avis d’un auditeur de Fréquence Terre. Ecoutons cet avis.
Merci à vous.
« Ce que j’indiquais sur les coûts comparés des différentes filières de traitement inclue l’amortissement de l’investissement (donc, en l’occurrence, les 80 M€ que vous évoquez). Donc un incinérateur, en prenant en compte sa construction et son fonctionnement, reste moins cher, à la tonne traitée, que le TMB, le compostage ou la méthanisation (si du moins on veut faire des usines de TMB, de compostage ou de méthanisation qui fonctionnent correctement et qui ne puent pas à des kilomètres). On ne peut pas parler de « rentabiliser » un incinérateur (ni une usine de TMB, ni une usine de méthanisation ou de compostage), car ce sont des usines qui coûtent dans tous les cas et qui ne rapportent pas à la collectivité locale. Eventuellement, le constructeur, s’il fonctionne en DSP (délégation de service public), peut parler, lui, de la rentabiliser ou pas. Mais si j’ose dire, c’est son problème… » Ajoutons que cela peut devenir le nôtre, mais il est vrai que cela constitue une question annexe à la question majeure, nos déchets…. Qu’en faire ?
Enfin, ajoute notre auditeur, pour ce qui est de la réduction de production des déchets, elle a été constatée ces quelques dernières années (en gros, depuis 2008). Mais si elle est peut-être un peu due à la « prévention des déchets », elle est surtout imputable — de mon point de vue — à la crise économique, qui fait que l’on consomme moins. Or pour jeter, il faut d’abord consommer. Ça me semble le b-a-ba de la « rudogenèse » (étude de la production de déchets, science inexistence mais qu’il semblerait utile de créer…).
L’essentiel, quand on crée un incinérateur… ne pas le sur dimensionner, donc il s’agit de s’assurer qu’on est un peu en dessous de la production d’ordures résiduelles du territoire (ce qu’impose d’ailleurs le Grenelle). Et de faire en sorte qu’on ne valorise l’énergies, pas seulement sous forme d’électricité (rendement énergétique : 30 % dans le meilleur des cas) mais aussi sous forme de chaleur, grâce à la cogénération (rendement qui peut atteindre 90 %). Je parle bien de rendement énergétique, c’est-à-dire du rapport entre l’énergie contenue dans les déchets brûlés et celle qui est vendue aux clients : collectivité via un réseau de chaleur industrielle ….
Voici donc une mise au point qui peut faire avancer la question du traitement de nos déchets à venir pour les quelques prochaines années. Il reste à définir nos choix pour les décennies…. Donc pour les générations futures, pour nos enfants. Là, la question reste entière. Alors poursuivons notre enquête, notre analyse, nos réflexions….. car ce n’est pas un jeu d’enfant….. c’est une question vitale pour les générations à venir, ne l’oublions jamais en cette période d’enfant….. en cette période divine, nous dit-on !
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