lundi, novembre 25, 2024

Sur les pas et dans les pages de Victor Hugo (5)

 

 « Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

 Dans ses pérégrinations touristiques ou d’exilé politique, Victor Hugo a tenu à témoigner de ses passages et séjours dans maintes régions de France et à l’étranger. Pour ma cinquième chronique de la série « Sur les pas et dans les pages de Victor Hugo », j’ai effectué une très longue halte à Fécamp, plus particulièrement à l’abbatiale de la Sainte-Trinité, un magnifique édifice tout de lumière dont la nef de 127 mètres est aussi longue que celle de la cathédrale Notre-Dame de Paris, tant chantée par Victor Hugo.

Au sujet de Fécamp, Victor Hugo admira, comme moi, les clôtures sculptées des chapelles construites au début du XVIe siècle et il écrivit à leur sujet, en 1836, « qu’elles constituaient de véritables bijoux… » Je soupçonne fort l’écrivain de s’être aussi arrêté auprès d’une étrange empreinte, celle d’un ange !

Je vous livre l’explication donnée à ce bloc de pierre où l’on distingue parfaitement un creux, que caressent de nombreuses personnes par superstition ou tradition. Y ai-je passé mes doigts après ceux de Victor Hugo ? Voici cette légende : « Le duc Guillaume Longue-Épée est là, ainsi que l’archevêque de Rouen, les chanoines, toute la Cour et la foule des fidèles. La scène est représentée sous la voûte.

Alors que rien n’est encore décidé, un vieillard, tout de blanc vêtu, fend la foule, se dirige vers l’autel et y pose un couteau dont la lame porte l’inscription « Au nom de la sainte et indivisible Trinité », puis il disparaît dans les airs en laissant dans la pierre l’empreinte de son pied. Le message est clair… la collégiale aura pour nom la Sainte-Trinité de Fécamp. Ce « Pas de l’Ange » est ainsi transmis de siècle en siècle. »

 

Et l’autre pied ? La tradition dit que la deuxième pierre fut insérée dans les fondations de l’église reconstruite au XIIe siècle…

En revanche, ce que ne put voir Victor Hugo, c’est l’imposant site nucléaire de Paluel entouré de barbelés comme un camp de concentration avec, à quelques kilomètres, cinq éoliennes géantes en bord de route. Une manière hypocrite pour les patrons électriciens de se donner bonne conscience ?

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