Le poêle à bois a beaucoup évolué ces dernières années. Exit le bon vieux poêle de grand-mère, lourd et peu performant. Aujourd’hui, le poêle se fait une nouvelle jeunesse et nous offre un nouveau visage. Alors pourquoi hésiter ? Le poêle est désormais performant, esthétique et bien entendu écologique, puisqu’il utilise une énergie renouvelable, la biomasse bois.
Le saviez-vous, il n’y a pas qu’un seul type de poêle, mais trois. À commencer par le grand classique, le poêle à bûches. C’est le système le plus courant et le plus simple. Pour autant, même s’il fonctionne selon le principe des modèle d’antan, les appareils d’aujourd’hui sont beaucoup plus performants. Le fonctionnement est simple, il est comparable à celui d’un foyer fermé. C’est-à-dire que le feu est emprisonné derrière une vitre et alimenté par l’air ambiant de la pièce, qui est chauffé puis rejeté. Bien que classique, ces appareils offre un rendement intéressant pour un bon chauffage d’appoint, à savoir 40 à 60 %. Côté esthétique, vous avez de plus en plus de choix et la fonte n’est donc plus votre seule option.
Autre poêle autre possibilité : le système à post-combustion. C’est le petit plus qui peut faire de votre poêle le chauffage principal de la maison, si celle-ci respecte les conditions de la RT 2012. Contrairement à un poêle à bûches classiques, les fumées de combustion ne sont pas rejetées tout de suite par le conduit, elles passent d’abord par une chambre de post-combustion. De l’air y est injecté, afin que les fumées soient consumées et ainsi la combustion la plus complète possible. Le rendement atteint ainsi les 60 à 85 % et les rejets sont réduits. Vous consommez donc moins et polluez moins !
Vous avez une grande maison ? Le poêle de masse est fait pour vous. Contrairement aux autres modèles, celui-ci diffuse la chaleur par rayonnement. Il est constitué de matériaux réfractaires, comme la brique, la pierre ou la stéatite, qui capte, stocke puis rediffuse la chaleur du feu. Et afin que celle-ci soit répartie dans tout le poêle, les fumées sortent du foyer puis empruntent un parcours qui chemine dans tout le poêle. Des apports de comburant permettent de nouvelles montées en température, notamment dans une seconde chambre de combustion. La chaleur va ainsi rayonner doucement autour du poêle et du conduit, avec une autonomie de 12 à 24 heures pour un rendement atteignant les 85 %. Certains modèles peuvent aussi intégrer un banc ou encore un four. Par contre, la montée en température est plus lente que pour les autres poêles. Les autoconstructeurs seront quant à eux ravis d’apprendre que le poêle de masse peut être construit de A à Z à la maison.
Aujourd’hui, le poêle à bois c’est donc le choix, la performance, le respect de l’environnement et même l’esthétique, des caractéristiques idéales pour une maison écologique.
En cette période hivernale ce genre d’articles est très précieux. Merci donc pourboires ces informations. Je rajouterai cependant le fort developpement des poêles a bois canadiens.
En effet ceux ci sont en train de conquérir de plus en plus les utilisateurs.
Il faut ajouter à cet article le fait suivant : l’installation d’un poêle à bois est éligible au crédit d’impôt. En effet, cette année encore, le fait de s’équiper d’un matériel sain pour l’environnement donne droit à un abattement de 25% sur le coût de l’investissement ! Ceci entre dans le cadre du crédit d’impôts développement durable ! N’est pas merveilleux?