La petite pêche comme elle est souvent qualifiée, alors qu’elle a bien plus de qualités qu’une grande, a toujours souhaité mener une activité de long terme. Normal, car le respect de la ressource c’est s’assurer sur le même lieu les revenus de demain. Au sein des petites communautés côtières isolées, c’est souvent la seule infrastructure économique qui permet leur survie.
De nombreuses flottes industrielles reçoivent des subventions. L’aquaculture est aussi financée par l’argent public. Pourquoi pas la pêche artisanale qui est le parent pauvre ? Ces pêcheries, plus durables, profitent à l’ensemble de la population et créent plus d’emplois. Il est essentiel que dans le débat européen sur la réforme de la Politiquer commune des pêches soit reconnue la nécessité de prendre en compte les pêcheries les plus durables, et par là même les pêches traditionnelle et artisanales plus sélectives et plus viables que tout autre type de pêche, reconnaissant et récompensant ainsi ces flottes à leur juste valeur.