Dans l’actualité de l’environnement cette semaine, il y a ce rapport de la cour des compte très critique vis-à-vis de la politique française de soutien aux énergies renouvelables. « Une politique chère et peu efficace » titre le site Actu-environnement. Le journal les Echos relève des aides «trop élevées», «complexes», «mal contrôlées», «insuffisamment évaluées», «n’ayant pas permis d’atteindre les retombées socio-économiques attendues».
Exemple: sur un peu plus de 14 miliards d’euros d’aides toutes filières confondues entre 2005 et 2011, le photovoltaïque a profité de plus de 3 milliards et demi d’euros alors que cette filiière « constitue seulement la quatrième source d’énergies renouvelables« , note Le Monde.
Ces aides ce sont le fonds chaleur, les dispositifs fiscaux et autres contributions au service public de l’électricité (ce que paient les consommateurs pour compenser le surcoût de l’électricité d’origine renouvelable). Si elles représentent 14 milliards d’euros sur les six premières années, « les suppléments de production à réaliser dans les secteurs de l’électricité et de la chaleur renouvelables entre 2011 et 2020 » seront six et sept fois supérieurs souligne Le Monde.
Conclusion, les commissaires exigent davantage d’efficacité dans les années à venir si la France veut parvenir à l’objectif de 23% d’énergie renouvelable en 2020. « Pour les filières moins matures, comme le photovoltaïque ou l’électricité géothermique, la Cour recommande de cibler les aides publiques sur l’effort de recherche, afin d’abaisser les coûts de production, et de réserver les aides à la production à plus tard« , insiste Actu-environnement qui note que la montée en puissance des énergies renouvelables ne se fera pas sans un changement des comportements de consommation.
Et à présent cette information peu réjouissante qu’on peut lire sur Le Monde.fr: « la contamination des cours d’eau est quasi généralisée en France« . C’est le ministère de l’écologie qui s’en est récemment alarmé. Le site Developpementdurable.com explique: « en 2011, sur 176 secteurs hydrographiques caractérisés par le réseau de surveillance, 63 concentrent plus de 0.5 µg/l » sachant qu’au-delà de ce seuil, l’eau est considérée impropre à la consommation. Et l’Outre-mer semble encore plus touchée avec 7 bassins sur 12 contaminés.
En cause: les herbicides en Métropole et les pesticides Outre-mer. C’est d’ailleurs dans les régions agricoles que l’on retrouve les plus fortes concentrations: le Bassin Parisien, le Nord Pas de Calais ou encore le Sud Ouest.
Et les nappes souterraines ne sont pas à l’abri. En Métropole, la concentration touche tous les bassins mais elle est encore faible. Outre-mer le constat est plus alarmant: dans 70% des nappes le seuil de pollution est dépassé.
38 jours et une heure. Voilà le temps qu’il aura fallu au Belge Raf Van Hulle pour parcourir la distance Chambéry – Astana. Il est le grand vainqueur du Sun Trip. Une course de 7500 km en vélo solaire. Un défi fou destiné à promouvoir le vélo et l’énergie solaire.
Le Belge et son tandem solaire avec un panneau à l’avant et un panneau à l’arrière, est arrivé le 23 juillet dans la capitale du Kazakhstan. Il devance de seulement 28 heures son premier poursuivant le français Jorge Moïta et son tricycle couché avec remorque solaire.
Pour les 15 équipages restant, l’aventure continue en dépit des soucis techniques et météorologiques. Peu importe le classement, l’important c’est de pédaler. Vous pouvez suivre la course Sun Trip sur le site thesuntrip.com et à travers les blogs des concurrents.
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