« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
« Garder le silence n’est-ce pas le plus horrible des mensonges ? » interroge Philipp Vandenberg dès la première page de son roman « La conjuration de la Sixtine » paru en Livre de Poche.
Oui, bien sûr, alors c’est une longue histoire, entrecoupée de maintes citations et expressions latines et italiennes, de références bibliques également, qui nous mène au cœur de la célèbre chapelle Sixtine et, bien entendu, de la magistrale peinture de Michel-Ange. Celle-ci est l’objet d’une énigme menée de main de maître ; énigme dont le décryptage risquerait d’être préjudiciable à la curie et à l’Église tout entière, dit encore l’auteur.
Effectivement, quelle signification peut-on donner aux caractères A-I-F-A-L-U-B-A retrouvés parmi les fresques au plafond ?
L’énigme se poursuit, avec de multiples rebondissements, quand un cardinal se retrouve aux prises avec des écrits conservés secrètement, comme le furent des livres de Copernic, des documents de Galilée, les prophéties attribuées à Malachie, l’enregistrement des aveux extorqués par l’Inquisition par la torture, des déclarations faites aux enfants bergers de Fatima et, donc, je cite « un effroyable mystère se cachant derrière Michel-Ange et son art ».
Le savoir affole l’ignorance, explique aussi Philipp Vandenberg. Au lecteur de faire la part entre des faits historiques et la fiction !
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