Le Néo-Zélandais, Edmund Hillary et le Népalais, Tenzing Norgay étaient les premiers à monter au sommet du mont Everest en 1953.
Près de 5000 grimpeurs ont depuis escaladé la montagne (1/3 de ceux qui l’ont tenté). Aujourd’hui, des expéditions commerciales sont organisées et de plus en plus d’alpinistes s’attaquent au plus haut sommet au monde (8 848 mètres). Certains laissent leurs déchets en cours d’escalade, polluant ainsi cette montagne qui a été longtemps préservée de l’impact de l’Homme .
Alors Luc Boisnard, mayennais, chef d’entreprises de travaux en hauteur, a monté une opération de dépollution de l’Everest en 2010. A l’occasion du 60ème anniversaire de la première ascension du toit du monde, il revient pour FREQUENCE TERRE sur cette aventure au cours de laquelle plus de 1000kg de déchets (bouteilles d’oxygène, bouteilles de gaz, tentes déchirées, des cordes et des ustensiles) ont été descendus des camps d’altitude de l’Everest. Les 10 sherpas de l’expédition ont fait un énorme travail.
Cerise sur le gâteau : le 23 mai 2010 à 4 heures 30 du matin, il a atteint le sommet et a été le premier Homme à voir ce jour là « le soleil se lever sur le toit du monde« .
Bonne écoute !
Depuis d’autres opérations de dépollution de l’Everest ont vu le jour. Il reste encore beaucoup de déchets sur le toit du monde, il faut surtout sensibiliser les alpinistes à cette question cruciale, d’autant que cette montagne est sacrée pour les sherpas et que l' »l’alpinisme de masse » l’a met en péril.
Luc Boisnard souhaiterait mettre en place une opération de dépollution du K2 (la tueuse d’hommes), considérée comme plus difficile que l’Everest.
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