« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
Que n’a-t-on dit et écrit sur le pélican, sympathique animal universellement connu pour le symbolisme qu’il recèle ou révèle ? Dans « Le Pélican » de Constance Delpierre paru à Maison de Vie, il est question de grade pour des initiés, de référence au mythe christique, d’oiseau royal dans les bestiaires médiévaux, on le retrouve statufié comme à la basilique du saint-Sang de Bruges, ou, encore, dans maints vitraux, voire dans des textes anciens égyptiens, entre autres. Dans son ouvrage, l’auteure aborde surtout ce pélican qui, je la cite « se tient au cœur du secret comme une manifestation la plus parfaite de l’amour initiatique. »
Pour elle, ce symbole est celui du don le plus total et celui qui incarne la dualité créatrice, à la fois père et mère de la totalité de la création.