Désormais courante en santé humaine, l’homéopathie est aussi de plus en plus utilisée par les éleveurs pour soigner leurs cheptels.
Depuis 3 ans, le cahier des charges européen oblige même les élevages bio à utiliser de préférence l’homéopathie que les antibiotiques.
Contrairement à ce qu’on peut penser, l’homéopathie est curative. Elle sert uniquement à guérir un problème de santé et n’est pas utilisée à titre préventif.
Les médecines douces cherchent avant tout à rétablir un équilibre entre tous les éléments qui composent la bonne santé de l’animal. La prévention et son bien être (logement, alimentation, respiration, hygiène…) sont donc primordiales.
L’observation clinique de l’animal par l’éleveur est l’une des clés essentielles pour trouver le juste remède. D’où la nécessité de passer du temps à observer ses animaux pour recueillir les symptômes.
Des formations sont aussi nécessaires pour les éleveurs qui souhaitent adopter cette médecine douce. Luc Guiouillier, Vétérinaire homéopathe interrogé dans cette chronique exerce en Mayenne et il dispense des formations aux éleveurs dans le grand Ouest de la France (il intervient également auprès de confrères vétérinaires).
Il n’oppose pas homéopathie et l’allopathie. Pour certaines pathologies, l’homéopathie ne suffit pas et la chirurgie ou les antibiotiques restent nécessaires.
D’autres médecines naturelles sont utilisées par des vétérinaires : ostéopathie, phytothérapie, aromathérapie…
Les principaux avantages de l’ homéopathie :
– efficace et très bien tolérée par les animaux
– pas de résidus dans le lait ou la viande
– faible coût
Les formes d’administration : en granules ou liquide, dans la gueule de l’animal ou dans son eau de boisson.
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