lundi, novembre 25, 2024

Les conjurés de pierre de Philipp Vandenberg (City Poche)

« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.

A Strasbourg, à Cologne, à Ratisbonne, à Mayence, à Prague, à Dantzig, à Nuremberg, également à Chartres et à Reims, en Espagne, en Angleterre…, les uns après les autres des pans de majestueuses cathédrales et d’églises importantes s’effondrent : ici, les piliers sont réduits en poussière, là, la clef de voûte entraîne dans sa chute des voûtes, plus loin, des nefs entières sont jetées au sol.

On dit que c’est la main du diable qui cause ces dégâts. N’a-t-on pas retrouvé sa signature sous la forme de pièces d’or dans des décombres ?

Et, quelle est cette histoire sordide d’Afra, une jeune servante du bailli Melchior qui l’a violée ? Elle met ensuite au monde un garçon qui porte six doigts à une main et qui disparaît mystérieusement quelques heures après avoir poussé son premier cri.

Etrange livre que ces « Conjurés de pierre » de Philipp Vandenberg aux Editions City Poche. Il fait penser à une fresque du XVe siècle dans la lignée des « Piliers de la terre » de Ken Follet quand il aborde les fameux bâtisseurs et leurs secrets de construction, mais il a sa trame « particulière ».

Des bâtisseurs qui, on le devine, sont complètement bouleversés par les destructions massives de chefs-d’œuvre. Du moins, on imagine qu’ils soient tous émus… Mais, est-ce le cas ?

L’intrigue est omniprésente dans cet ouvrage de 570 pages, c’est dire si le lecteur est tenu en haleine du début à la fin avec cette rocambolesque affaire de parchemin pour lequel Afra ose se déplacer à Venise en plein fléau de la peste et qu’elle est pourchassée par des membres de la loge des apostats.

Tout cela a-t-il un rapport avec les destructions de cathédrales et d’églises ? Il paraît que le pape de Rome donnerait une immense fortune en or pour acquérir ce document mystérieux.

Voici trois citations relevées dans ce roman épique :

. « Dans la vie, nous n’avons qu’une seule et une unique certitude, celle de notre mort. »

. « Il ne faut pas détruire les illusions de l’homme, et surtout pas ses croyances qui ne sont qu’une fuite devant la réalité. »

. « Il y a plus de sages chez les fous que de fous chez les sages. »

Néanmoins, il faut le souligner pour que le lecteur ne soit pas surpris, l’auteur utilise le système métrique alors que l’histoire se déroule au XVe siècle et il y a une certaine confusion entre le féminin et le masculin à l’abbaye du Mont-Cassin…

Pierre Guelff.

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