« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
Le docteur Hélène Audibert, chercheuse, est affublée de ce qu’il est convenu d’appeler charitablement « un caractère de cochon ».
A dire vrai, un homme ferme et décidé a du caractère, alors qu’une femme dans la même situation a un « mauvais » caractère, spécifie l’auteure, Andrea Japp dans « Les cadavres n’ont pas froid aux yeux » paru aux Editions Marabout.
Hélène Audibert est aussi très méfiante à l’égard de tout ce qui n’est pas démontré de manière scientifique, même si l’une de ses amies intimes, Charlotte, est psychiatre.
Celle-ci l’emmena chez le docteur Pallard qui, pour près de 300 euros la séance d’hypnose, allait la débarrasser de l’envie de fumer à tout jamais.
En sortant du luxueux cabinet médical, Hélène n’eut qu’une seule pensée : griller une cigarette pour calmer ses nerfs !
Son amie fut la victime d’une colère homérique de la part de la chercheuse.
Une scientifique qui, un matin, très tôt, trouva Stéphane Lambin, sa pire bête noire, décapité dans le laboratoire. On retrouva la tête, pas le restant du corps et voici le lecteur embarqué durant 250 pages avec la reine du crime qui, par parenthèses, ne manque pas d’humour avec de savoureuses ou incroyables citations, dont voici un exemple : « J’éprouve une sorte d’aversion pour les ordures qui essaient de me tondre la laine sur le dos en tentant de me convaincre que c’est pour mon bien et que je devrais dégouliner de reconnaissance. »
Assurément, l’enquête ne s’annonçait pas aisée
Pierre Guelff.
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